Le chanteur du groupe Carimi revient sur les expulsions d'Haïtiens en République Dominicaine
Par Anaelle EDOM
20/07/2015 - 17:38
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:33
Guadeloupe
Le chanteur du Groupe Carimi lors du concert génération compas, samedi 18 juillet, a sensibilité le public sur les expulsions massives d’Haïtiens qui ont lieu actuellement en République Dominicaine.
(AUDIO)
Politique et diplomatie se sont immiscées lors du concert Génération Compas. Le groupe Tabou Combo fort de ses 47 ans de carrière partageait, samedi soir, la scène du palais des sports du Gosier avec la nouvelle génération incarnée par le groupe Carimi." On ne peut pas jouer ce morceau sans rien dire", dixit alors Mickaël, le chanteur du Groupe Carimi avant d’interpréter le célèbre titre Ayiti (Bang Bang). Il est ainsi revenu sur les expulsions massives d’Haïtiens qui se déroulent actuellement en République Dominicaine.
En juin, L’Etat haïtien tentait de gérer l’afflux de milliers de personnes expulsées de la République Dominicaine, une semaine après le programme dominicain d’enregistrement des étrangers. Certains de ces haïtiens, ou de ces originaires d’Haïti sont apatrides depuis la décision de la cour constitutionnelle de leur retirer la nationalité. Selon, Evans Paul, le premier ministre haïtien cette affaire se déroulerait sur fond de discriminations raciales.
Un point que Mickaël n’a pas oublié de rappeler lors de ce concert."Ils ont annulé tous les actes de naissance rétroactifs jusqu’à 1929, si tu n’arrives pas prouver que ton arrière, arrière, arrière grand-père était en règle. C’est une injustice ! Moi je n’ai pas les papiers de mon père. Je vous demande de vous informer, de mettre la pression, de nous aider. Ils disent qu’ils ne sont pas noirs. Quand il me voit, ils disent que je suis Dominicain parce que j’ai la peau claire. Je suis africain avant tout".
Plus tard dans la soirée, le groupe Tabou Combo est également revenu sur ces événements. Ses membres ont déploré une situation haïtienne qui ne s’améliore pas pour la nouvelle génération. Et ce, au-delà des années qui passent.
Politique et diplomatie se sont immiscées lors du concert Génération Compas. Le groupe Tabou Combo fort de ses 47 ans de carrière partageait, samedi soir, la scène du palais des sports du Gosier avec la nouvelle génération incarnée par le groupe Carimi." On ne peut pas jouer ce morceau sans rien dire", dixit alors Mickaël, le chanteur du Groupe Carimi avant d’interpréter le célèbre titre Ayiti (Bang Bang). Il est ainsi revenu sur les expulsions massives d’Haïtiens qui se déroulent actuellement en République Dominicaine.
En juin, L’Etat haïtien tentait de gérer l’afflux de milliers de personnes expulsées de la République Dominicaine, une semaine après le programme dominicain d’enregistrement des étrangers. Certains de ces haïtiens, ou de ces originaires d’Haïti sont apatrides depuis la décision de la cour constitutionnelle de leur retirer la nationalité. Selon, Evans Paul, le premier ministre haïtien cette affaire se déroulerait sur fond de discriminations raciales.
Un point que Mickaël n’a pas oublié de rappeler lors de ce concert."Ils ont annulé tous les actes de naissance rétroactifs jusqu’à 1929, si tu n’arrives pas prouver que ton arrière, arrière, arrière grand-père était en règle. C’est une injustice ! Moi je n’ai pas les papiers de mon père. Je vous demande de vous informer, de mettre la pression, de nous aider. Ils disent qu’ils ne sont pas noirs. Quand il me voit, ils disent que je suis Dominicain parce que j’ai la peau claire. Je suis africain avant tout".
Plus tard dans la soirée, le groupe Tabou Combo est également revenu sur ces événements. Ses membres ont déploré une situation haïtienne qui ne s’améliore pas pour la nouvelle génération. Et ce, au-delà des années qui passent.