La Martinique vient en aide à la Dominique
Par Xavier CHEVALIER
14/10/2015 - 14:31
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Martinique
Fin août, la tempête Erika ravageait la Dominique. Le passage de cette dernière a engendré plus de 400 millions d'euros de travaux. Mais qu’en est-il à Petite Savanne, la zone la plus touchée par les intempéries ?
Petite Savanne c'est le village le plus durement touché par la tempête
Erika : une trentaine de morts, la majorité des maisons sont détruites
ou endommagées, c’est le silence qui domine, la population est passée de
700 personnes à une vingtaine. Desmonde a tenu à rester : «
C’est mon village. Nous vivons grâce aux aides, cela se passe
relativement bien ».
D’autre comme Roméo sont partis mais reviennent de temps en temps : « Je ne me vois pas vivre ailleurs, toute ma vie c’est ici. J’ai vécu un peu en Guadeloupe et tout mais ma vie c’est ici ».
Les autres habitants ont été relogés dans d’autres villages comme à Springfield, dans une maison d’hôtes, c’est la que Godchode vit désormais : « Ce n’est pas trop mal. J’ai envie de rentrer chez moi mais ma maison est détruite. C’est quand même mieux que de dormir dans les rues. Nous sommes vivants, merci mon Dieu ».
Le gouvernement est plutôt pessimiste concernant la reconstruction de Petite Savanne. Il songe même à déclarer le village « zone sinistrée et non habitable ».
Les écoles n’ont été épargnées, près de 10 000 écoliers sont repartis sur une quarantaine d’établissements. Les enfants espèrent pouvoir finir leur années scolaire dans leurs écoles respectifs. L’Union des Parents d’Elèves de Martinique (UPEM) a lancé mardi 13 octobre sa grande opération de collecte de matériels et de fournitures scolaire.
Le premier défi pour l’UPEM c’est de convaincre les chauffeurs de taxis de transporter gratuitement les cartons pour les dons dans les différentes mairies de notre île. Les chauffeurs sont inquiets, ils souhaitent que leurs problèmes soient résolus avant de s’occuper de la Dominique. Même si leurs revendications passent au second plan lors de cette réunion, ils sont d’accord pour livrer les cartons mais souhaitent que leurs doléances soient entendues. Pierrot Sauranon assure la liaison Fort-de-France Trinité est pour lui, il faut aider les Dominiquais : « Il faut faire un don pour les enfants car nous avons des enfants. Il n’y a pas photo. Aujourd’hui c’est eux, demain cela peut être nous. Alors nous sommes prenant, on va livrer les kits cartonnés à la mairie pour l’UPEM et les gens qui seront d’accord amèneront des dons pour les enfants ».
Les différents parents présents participent eux aussi au débat : « Où iront les dons ? Comment participer ? ».
Chaque parent va recevoir une liste établie par le gouvernement de la Dominique. Si vous souhaitez donner, rendez vous dès aujourd'hui dans votre mairie où un carton est installé spécifiquement pour récolter les dons jusqu'au 20 octobre.
Xavier Chevalier, Clara Vincent et Pascale Lavenaire
D’autre comme Roméo sont partis mais reviennent de temps en temps : « Je ne me vois pas vivre ailleurs, toute ma vie c’est ici. J’ai vécu un peu en Guadeloupe et tout mais ma vie c’est ici ».
Les autres habitants ont été relogés dans d’autres villages comme à Springfield, dans une maison d’hôtes, c’est la que Godchode vit désormais : « Ce n’est pas trop mal. J’ai envie de rentrer chez moi mais ma maison est détruite. C’est quand même mieux que de dormir dans les rues. Nous sommes vivants, merci mon Dieu ».
Le gouvernement est plutôt pessimiste concernant la reconstruction de Petite Savanne. Il songe même à déclarer le village « zone sinistrée et non habitable ».
Les écoles n’ont été épargnées, près de 10 000 écoliers sont repartis sur une quarantaine d’établissements. Les enfants espèrent pouvoir finir leur années scolaire dans leurs écoles respectifs. L’Union des Parents d’Elèves de Martinique (UPEM) a lancé mardi 13 octobre sa grande opération de collecte de matériels et de fournitures scolaire.
Le premier défi pour l’UPEM c’est de convaincre les chauffeurs de taxis de transporter gratuitement les cartons pour les dons dans les différentes mairies de notre île. Les chauffeurs sont inquiets, ils souhaitent que leurs problèmes soient résolus avant de s’occuper de la Dominique. Même si leurs revendications passent au second plan lors de cette réunion, ils sont d’accord pour livrer les cartons mais souhaitent que leurs doléances soient entendues. Pierrot Sauranon assure la liaison Fort-de-France Trinité est pour lui, il faut aider les Dominiquais : « Il faut faire un don pour les enfants car nous avons des enfants. Il n’y a pas photo. Aujourd’hui c’est eux, demain cela peut être nous. Alors nous sommes prenant, on va livrer les kits cartonnés à la mairie pour l’UPEM et les gens qui seront d’accord amèneront des dons pour les enfants ».
Les différents parents présents participent eux aussi au débat : « Où iront les dons ? Comment participer ? ».
Chaque parent va recevoir une liste établie par le gouvernement de la Dominique. Si vous souhaitez donner, rendez vous dès aujourd'hui dans votre mairie où un carton est installé spécifiquement pour récolter les dons jusqu'au 20 octobre.
Xavier Chevalier, Clara Vincent et Pascale Lavenaire