Airbags Takata : après un nouveau décès, Volkswagen recherche toujours 400 véhicules
Un nouveau décès lié à un airbag Takata est survenu en décembre. Guadeloupe Services Automobiles, qui recense plus de 400 Volkswagen encore à réparer sur des milliers de voitures concernées dans l'archipel, évoque « une course contre-la-montre »
Une femme de 42 ans a perdu la vie dans la nuit de samedi à dimanche (7 au 8 décembre) lors d’un accident de la circulation. En fin de semaine dernière, le parquet de Pointe-à-Pitre a confirmé que cette nouvelle mort sur les routes est due à un airbag Takata.
Les parquets de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre auraient, à eux deux, 14 affaires ouvertes à ce jour. Depuis 2021, sept personnes auraient perdu la vie dans ces circonstances.
Des campagnes de rappel sont ainsi lancées pour remplacer les airbags défectueux de la société japonaise.
Concessionnaires et constructeurs multiplient les relances auprès des usagers ramener les véhicules concernés. La dernière victime circulait à bord d’une Volswagen Polo.
Une « course contre-la-montre »
Dans un communiqué daté de ce jeudi 19 décembre, Guadeloupe Services Automobiles, qui distribue les marques Volkswagen et Volkswagen utilitaires, rappelle que, sur les milliers de véhicules concernés en Guadeloupe, il reste encore plus de 400 Volkswagen.
Dans le contexte des risques vitaux causés par les airbags Takata, nous tenons à préciser que certains véhicules importés en Guadeloupe, et plus généralement dans les DROM, par le biais de mandataires ou dans le cadre de déménagements personnels, peuvent ne pas être immédiatement identifiés dans les campagnes de rappel Takata actuellement en cours.
Le concessionnaire assure être mobilisé sur la question depuis 2022.
Nous invitons toute personne ayant des interrogations concernant son véhicule à vérifier sa conformité en suivant la procédure décrite ci-dessous. Nous réaffirmons que le traitement des campagnes de rappel Takata est notre priorité afin de protéger au mieux nos clients et d’éviter tout risque futur.
Pour GSA, il « s’agit d’une véritable course contre la montre, car l’usure et le vieillissement des véhicules augmentent considérablement le risque d’accidents mortels ».
Nous appelons donc tous les conducteurs des véhicules concernés à se rendre gratuitement en atelier pour sécuriser leurs véhicules.