Condamné, il trouve la peine alternative trop contraignante
Par Rinsy Xieng
19/02/2016 - 15:58
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24
Guadeloupe
La Justice offre parfois un seconde chance aux condamnés, en leur proposant par exemple du travail, non rémunéré certes, mais à la place de l'incarcération. Un jeune homme ne l'a apparemment pas compris de la sorte jeudi au tribunal correctionnel. Il comparaissait pour inexécution d'un travail d'intérêt général. Une alternative pénale qui pour lui était trop contraignante!
Suite à une condamnation il y a deux ans, pour homicide involontaire suivi
de délit de fuite, un jeune homme de 26 ans, devait finir sa peine par des
travaux d’intérêt général. Une fleur, que lui avait fait la Justice pour
écourter sa détention et lui permettre de se réinsérer par la même
occasion. Sauf qu’après une partie effectuée, l’individu ne s’est plus
rendu sur son lieu de travail, les services judiciaires lui avaient
pourtant trouvé un poste en collaboration avec la ville du Gosier.
Des absences répétées
Trop fatiguant, en plus, trop dur de trouver un moyen de locomotion pour s’y rendre, en gros, le prévenu ne se présentait que quand il le pouvait ou plutôt le voulait. Des absences répétées qui ont fini par exaspérer la municipalité. Le juge d’application des peines averti, a saisi le tribunal pour inexécution. A la barre, le prévenu a tenté de se défendre, nonchalant et pourtant au chômage. Le ministère public lui a posé la question, à savoir "s’il préférait repasser par la case prison ? Est-ce moins dur ? Puisqu’il ne veut pas du cadeau, je requière 4 mois fermes" a-t-il ajouté. Le tribunal a finalement condamné le prévenu à 2 mois de prison supplémentaires au lieu d’un nouveau travail d’intérêt général qui de toute façon, n’avaient pas l’air de l’intéresser.
Des absences répétées
Trop fatiguant, en plus, trop dur de trouver un moyen de locomotion pour s’y rendre, en gros, le prévenu ne se présentait que quand il le pouvait ou plutôt le voulait. Des absences répétées qui ont fini par exaspérer la municipalité. Le juge d’application des peines averti, a saisi le tribunal pour inexécution. A la barre, le prévenu a tenté de se défendre, nonchalant et pourtant au chômage. Le ministère public lui a posé la question, à savoir "s’il préférait repasser par la case prison ? Est-ce moins dur ? Puisqu’il ne veut pas du cadeau, je requière 4 mois fermes" a-t-il ajouté. Le tribunal a finalement condamné le prévenu à 2 mois de prison supplémentaires au lieu d’un nouveau travail d’intérêt général qui de toute façon, n’avaient pas l’air de l’intéresser.