Condamné pour viol, il reste libre encore quelques jours avant sa mise en détention

Benjamin Marty n'ira pas tou de suite en prison. Il a été reconnu coupable de viol et condamné à 6 années d'emprisonnement hier par le Cour Criminelle de Basse-Terre.

Il bénéficie néanmoins de quelques jours supplémentaires de liberté. Le temps pour lui de rejoindre la région de la Drome dans l'Hexagone où il sera convoqué pour être placé en détention et purger sa peine. 

Un statut tout de même exceptionnel qui s'expliquerait, semble t-il, par l'éloignement de la résidence du coupable qui se voit là bénéficier d'une mesure de clémence et de tolérance assez inhabituelle et qui pourrait surprendre quelques-uns.

Viol et toxicomanie

L'homme était libre sous contrôle judiciaire, depuis les faits qui remontent au 18 juillet 2021 à St Barthélémy, sans avoir effectué un seul jour de détention.

Pourtant, ce soir là, sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants, il s'était introduit au domicile d'une voisine pour la surprendre dans son sommeil et la violer. 

Des faits reconnus timidement à la barre mais expliqués par l'accusé par une consommation d'alcool, de cannabis et de cocaïne. Une polytoxicomanie qui résulterait de sa séparation d'avec sa compagne.  

Le Ministère Public avait requis 7 années d'emprisonnement, un placement sous mandat de dépôt et un suivi socio judiciaire sur 3 ans avec obligation de soins à sa sortie de prison.

Elodie Rouchouse qui représentait le parquet a été suivi en partie seulement. Le placement en détention ayant été différé. 

Du coté de la défense, on ne fera manifestement pas appel de ce verdict.

Pour la partie civile, l'essentiel a été reconnu : la culpabilité et la constitution de partie civile avec réparation à l'appui