La situation reste fragile sur le terrain pour la gendarmerie nationale

Par 04/11/2024 - 06:22

Une semaine après le black-out qui a plongé la Guadeloupe dans l’obscurité, l’heure est au bilan pour la gendarmerie nationale. En milieu de semaine dernière, un rapport publié sur "Gendinfo" souligne que, malgré les mesures prises, la situation reste fragile, et la crainte d'une reprise des violences est bien réelle pour les forces de l’ordre.

    La situation reste fragile sur le terrain pour la gendarmerie nationale
Photo d'illustration

La situation reste fragile, malgré le calme revenu pour la Toussaint. Les gendarmes restent en alerte, car pendant le black-out, des 26 et 27 octobre dernier, plus d'une soixantaine d'entre eux ont dû lever des barricades et contenir à distance des groupes d'individus. Ces derniers étaient armés de pierres, de cocktails Molotov et dans certains cas d'armes à feu.

80 militaires mobilisés

Pas moins de quatre unités de gendarmerie, brigade territoriale, peloton de surveillance et d'intervention, brigade motorisée et brigade de recherches, sont intervenues, soutenues par un hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie de Point-à-Pitre. De plus, pour repousser les assaillants, près d'une dizaine de grenades MP7 ont été utilisées et deux tirs de lanceurs de balles de défenses ont été nécessaires. Le bilan ne fait état que d’une interpellation. Près de 80 militaires ont été déployés pendant la nuit de 19h00 à 6h00 du matin pour prévenir les pillages, mais aussi mobiliser pour sécuriser le site de la centrale EDF PEI de Jarry et protéger la salle des commandes.

Une vingtaine de plaintes

Pour rappel, sur le plan judiciaire, une vingtaine de plaintes ont été prises, notamment à l'encontre des agents EDF responsables du black-out. La direction d'EDF Guadeloupe a déposé une plainte pour mise en danger d'autrui, sabotage et destruction de biens d'utilité publique. L'enquête a été confiée à la section de recherche de Pointe-à-Pitre.

 


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