En route pour "Le jubilé des hommes"
Par Karl LORAND
18/03/2016 - 16:34
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
C'est une grande première en Martinique ! Le diocèse de la Martinique et Monseigneur Macaire organisent "Le jubilé des hommes" ce samedi 19 mars 2016 à la ferme Perrine.
Le Jubilé des Hommes est un rassemblement réservé à la gente masculine
chrétienne... ou pas ! L'événement se tiendra ce samedi 19 mars 2016, de
8h à 18h à la Ferme Perrine au Lamentin. Au programme des témoignages
d’hommes sur leur parcours (société, famille, église) mais également des
échanges et débats sur de la place de l’homme dans la société
martiniquaise. Une société fortement marquée par son passé esclavagiste en
effet l'homme est souvent banni de la sphère familiale, en partie cause
des reproches qu’on lui impute (absence, manque d’engagement, de
responsabilité parentale etc ).Il y aura également des prières, louanges,
messes et confessions pour ceux qui le souhaitent.
L'objectif de ce jubilé est clair : que les hommes trouvent leur place, exercent leurs devoirs, leurs responsabilités dans leurs familles et leur citoyenneté dans la cité !
"A l'époque de l'esclavage les hommes se voyaient interdits d'assumer leurs responsabilités familiales"
Jean-Paul Levif, diacre permanent au Diocèse de Martinique sur les raisons possibles de cette absence de l’homme et du père martiniquais. "A l'époque de l'esclavage les hommes se voyaient interdits d'assumer leurs responsabilités familiales, on les chassait et ils ne pouvaient s'occuper ni de leur femme ni de leurs enfants... ça a peut-être laissé des traces. Nous pensons que ce n'est pas irréversible, l'heure est venue que des hommes puissent dire oui à leur vocation, à leur paternité, à leur vie conjuguale, à leur église, à leur baptême" , a t-il précisé.
"Les premières gagnantes seront forcément les femmes qui aujourd'hui se plaignent de maris absents, d'hommes sur qui on ne peut pas compter, de pères qui ne sont pas présents..."
L'objectif est entre autres que les hommes deviennent responsables; pour Jean-Paul Levif les bénéfices à cela sont nombreux. "Un homme qui est réconcilié avec lui même il devient tout de suite utile pour la société, pour sa famille, pour ses enfants, pour son travail... Puisque sa vie à un sens ! On veut redonner du sens à cette masculinité. Les premières gagnantes seront forcément les femmes qui aujourd'hui se plaignent de maris absents, d'hommes sur qui on ne peut pas compter, de pères qui ne sont pas présents..." a t-il indiqué.
Audrey Ollon et Pascale Lavenaire
L'objectif de ce jubilé est clair : que les hommes trouvent leur place, exercent leurs devoirs, leurs responsabilités dans leurs familles et leur citoyenneté dans la cité !
"A l'époque de l'esclavage les hommes se voyaient interdits d'assumer leurs responsabilités familiales"
Jean-Paul Levif, diacre permanent au Diocèse de Martinique sur les raisons possibles de cette absence de l’homme et du père martiniquais. "A l'époque de l'esclavage les hommes se voyaient interdits d'assumer leurs responsabilités familiales, on les chassait et ils ne pouvaient s'occuper ni de leur femme ni de leurs enfants... ça a peut-être laissé des traces. Nous pensons que ce n'est pas irréversible, l'heure est venue que des hommes puissent dire oui à leur vocation, à leur paternité, à leur vie conjuguale, à leur église, à leur baptême" , a t-il précisé.
"Les premières gagnantes seront forcément les femmes qui aujourd'hui se plaignent de maris absents, d'hommes sur qui on ne peut pas compter, de pères qui ne sont pas présents..."
L'objectif est entre autres que les hommes deviennent responsables; pour Jean-Paul Levif les bénéfices à cela sont nombreux. "Un homme qui est réconcilié avec lui même il devient tout de suite utile pour la société, pour sa famille, pour ses enfants, pour son travail... Puisque sa vie à un sens ! On veut redonner du sens à cette masculinité. Les premières gagnantes seront forcément les femmes qui aujourd'hui se plaignent de maris absents, d'hommes sur qui on ne peut pas compter, de pères qui ne sont pas présents..." a t-il indiqué.
Audrey Ollon et Pascale Lavenaire