Volkan condamné à 7 mois de prison aménageables

Par 15/10/2024 - 07:53 • Mis à jour le 15/10/2024 - 09:54

7 mois de prison ferme sans mandat de dépôt, c’est la décison rendue hier soir (14 octobre) à l’issue de la comparution immédiate de Bruno Pélage dit « Volkan » au tribunal judiciaire de Fort-de-France.

    Volkan condamné à 7 mois de prison aménageables
Photo d'illustration

Suite à l’envahissement de la piste de l’aéroport Martinique Aimé Césaire par un groupe de personnes le 10 octobre dernier, le militant surnommé « Volkan », ainsi que 7 autres personnes avaient été interpellés. Bruno Pélage avait été placé en détention provisoire jusqu’à hier. Outre l’introduction sans autorisation réglementaire sur le tarmac de l’aéroport, il lui était également reproché l’entrave à la circulation des aéronefs ayant dérouté des avions ou occasionnant l’annulation de vols ou encore la fermeture de l’infrastructure.

Une peine aménageable

Après différentes plaidoiries de la défense, la procureure a requis 6 à 8 mois de prison ferme. Au terme de plus de 9 heures d’audience, c’est finalement 7 mois de prison sans le maintien en détention et la possibilité d’aménagement d’un bracelet électronique par le juge d’application des peines qui a été décidé par la présidente du jury.

Pour les avocats de la défense, cette audience relevait notamment d’un vice de procédure avec plusieurs nullités au niveau du dossier (absence d’avis au parquet, l’absence de preuve de prestation de serment des agents de police ayant mené l’enquête ou encore une différence des éléments transmis), mais aussi par rapport à la comparution seul du prévenu « Volkan », alors qu’ils étaient 8 Martiniquais, soit 3 hommes et 5 femmes, à être interpellés au niveau de l’aéroport.

« Il est clair que la chose est politique »

Écoutez les explications de Dominique Monotuka, l’un des avocats de la défense :

Notez que le tribunal a relaxé Bruno Pélage concernant l’entrave à la circulation des aéronefs, mais qu’il l’a rendu coupable sur l’infraction de l’introduction sans autorisation réglementaire sur le tarmac de l’aéroport. Les avocats de la défense pourraient faire appel. Quant à la partie civile, à savoir la SAMAC (société aéroport Martinique Aimé Césaire), elle n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet.

 


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