L’économie insulaire au cœur d’une conférence donnée dans un contexte de vie chère
« Économie insulaire : contraintes et opportunités », telle était la thématique d’une conférence donnée par le professeur d’économie Jean Crusol ce samedi 5 octobre.
Le professeur Jean Crusol a été le premier à écrire une thèse sur le sujet de l’économie insulaire dans les années 70. Des économies insulaires, il y en a partout dans le monde. Elles ont, par exemple, pour critères communs la superficie, la taille de la population ou encore une forte dépendance aux produits venus de l’extérieur.
L’inflation des matières premières
Pour Jean Crusol, la hausse des prix de l’alimentation se fait dans un contexte économique mondiale :
Depuis deux ans, on assiste à une montée des prix des matières premières, c'est-à-dire le blé, le riz, etc. Cette augmentation pour les céréales est liée à la guerre en Ukraine, parce que l'Ukraine et la Russie sont de grands exportateurs de céréales.
Les routes empruntées par les produits importés connaissent des bouleversements qui entrainent également cette hausse des prix.
Les produits comme le riz qui viennent d'Asie, pour la plupart, ont connu aussi une augmentation de prix parce que la route qui était empruntée jusqu'ici par les cargos qui transportent ces produits et qui passaient par le canal de Suez, cette route est de plus en plus difficile avec la guerre qui est menée par des pays qui sont du Moyen-Orient. De plus, il y a eu, depuis deux ans, une diminution en eau du canal de Panama, qui fait que beaucoup de bateaux ne peuvent pas passer comme ils pouvaient passer. Donc, il y a un ralentissement des traversées.
Tout cela « se répercute » donc dans le prix des matières premières.
Cette conférence a eu lieu dans le cadre d'assemblée générale extraordinaire de l’association « Tous créoles » qui se déroulait à Dillon.