Grève à EDF-PEI : le directeur général adjoint arrive de Paris pour la reprise des négociations
Alors que 73 000 foyers guadeloupéens sont privés d’électricité ce jeudi matin (3 octobre), la direction d’EDF PEI dénonce « une nouvelle prise en otage » mais annonce également l’arivée d’un responsable parisien, en vue d’une reprise du dialogue avec le FE CGTG.
La FE CGTG l’avait annoncé dès hier (mercredi 2 octobre). Face à ce qu’elle qualifie de « posture irresponsable » et « non volontariste » de la direction d’EDF PEI, le syndicat avait prévenu qu’il allait réaffirmé sa détermination.
➡️ Dans le refus d’assumer leurs responsabilités, EDF-PEI par la voix de son Président confirme son navrant rétropédalage.
— Jimmy THELEMAQUE (@ThelemaqueJimmy) October 2, 2024
🔃 Avec raison, à leur tour, les agents d’EDF-PEI vont donc devoir lui rappeler leur détermination. pic.twitter.com/wMzPKWqJkw
Ce matin, à la suite de nouveaux délestages, 73 000 foyers guadeloupéens sont sans électricité, selon un nouveau point à 10h.
Dans un communiqué, EDF PEI « regrette une nouvelle prise en otage de la population par les grévistes qui ont mis à l’arrêt la centrale EDF PEI Pointe Jarry ce matin, provoquant de ce fait des délestages ».
La direction, qui se dit ouverte au dialogue, pointe « l’obstination de la CGTG, sans raison fondée, à refuser la poursuite des négociations au sein de l’entreprise et à exiger la présence d’un directeur du siège ».
Un responsable de Paris avec la directrice locale
Mais, dans une « posture d’ouverture et de résolution de conflit », le président d’EDF PEI, Frédéric Maillard, et la directrice de la centrale Pointe Jarry, Gaëlle Paygambar, « ont décidé que les négociations se dérouleraient désormais également en la présence de René Le Goff, Directeur Général Adjoint d’EDF PEI ».
Direction et syndicats affirment tous les deux souhaiter la reprise au plus vite des négociations sous l’égide des services de l’Etat.
Hier, la FE CGTG indiquait avoir saisi l’inspection du travail pour étudier ce qu’elle considère comme un non-respect du protocole de fin de conflit signé en février 2023.
C’est sur la base de ces revendications à le faire appliquer que de nouvelles discussions avaient débuté mais sont interrompues depuis le 20 septembre.