Deux riveraines menacées après s'être opposées à un viol
Un prévenu de 44 ans qui n’aurait pas toute sa tête, était escorté en comparution immédiate hier mercredi (2 octobre). Il aurait fin aout, tenté de violer une femme devant chez lui à Pointe-à-Pitre. Sauf que deux voisines se sont interposées, il les aurait ensuite menacé avec un tesson de bouteille.
Le 26 aout dernier, résidence Louisy Mathieu, deux riveraines entendent crier à l’extérieur. Elles sortent et tombent sur un voisin, couché sur une femme, la robe relevée. Elles interviennent et chasse l’individu. L’homme a l’habitude d’importuner le quartier, il insulte et dégrade régulièrement. Sauf que lui insiste pour raccompagner la victime chez elle, à la Marina.
Deux femmes courageuses
Les deux voisines refusent catégoriquement et font face, d’autant plus que la victime serait complètement ivre, elle rentrait d’une soirée cette nuit là. Mécontent, le mis en cause s’éloigne et revient armé, d’un tesson de bouteille, il les menace. Les forces de l’ordre ont heureusement été appelées entre-temps. Rapidement arrivée, une patrouille récupère le suspect de 44 ans.
À la barre, le prévenu a fermement nié, il a expliqué avoir été sollicité pour une relation sexuelle. Le bout de verre dans sa main ? C’était pour montrer aux agents qu’il avait lui-même été agressé après. Des propos quelques peu incohérents, d’autant qu’il souffre de pathologies depuis 2001. Il a fait 17 séjours en hôpital psychiatrique et ses proches n’en peuvent plus.
Un problème psychiatrique en liberté
Notez que la victime, choquée, n’a pas voulu rester sur place, ni déposer plainte. Le tribunal a prononcé 10 mois dont 6 avec suris probatoire renforcé, assortis d’une réorientation vers l’unité psychiatrique de la prison.
La grande sœur du prévenu ne sait plus quoi faire, elle est à bout après plus de 20 ans d’assistance. Elle a demandé de l’aide au tribunal car elle ne trouve pas de structure dédiée en Guadeloupe :