Une journée de formation des directeurs médicaux de crise organisée par l’ARS
Une journée de formation de Directeur Médical de Crise (DMC) est organisée, ce mercredi 2 octobre, à l’hôtel Simon à Fort-de-France, par l’Agence Régionale de la Santé (ARS).
L’Agence Régionale de la Santé (ARS), en collaboration avec les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière et de la Sorbonne, propose, ce mercredi 2 octobre, à l’hôtel Simon à Fort-de-France, la deuxième journée de formation au rôle de Directeur Médical de Crise (DMC).
Cette session fait suite à une première journée organisée la veille, le mardi 1er octobre. Trois autres journées de formation sont prévues pour le mois de décembre, afin de renforcer les compétences en gestion de crise des chefs de service et des praticiens hospitaliers exerçant au sein des Antilles-Guyane.
30 participants
Pas moins de 30 professionnels ont répondu à l’invitation face à des intervenants d’horizon divers : coachs, communicants, médecins militaires. De nombreux professionnels viennent partager leurs expériences.
Selon le Docteur Mosa Tsafehy, chef de service des urgences à Kourou en Guyane, il est important d’acquérir des compétences en matière de gestion de crise sur son territoire pour mieux se préparer lorsqu'elle a lieu.
On est vraiment venu au bon moment et au bon endroit. Il y a des acteurs venus des différents territoires des Antilles et qui ont l'expérience des crises. Il y a des gens des chefs de services de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane. Nous venons tous d'horizons différents, du privé, du public et puis des spécialités différentes, des urgentistes, des infectiologues et beaucoup, beaucoup de spécialités. J'ai moi-même déjà occupé un poste de directeur médical de crise pendant la crise COVID. J'ai appris de cette expérience. Ici, on s’informe, on se conseille entre nous et on débat de la meilleure façon de réagir.
Réagir face à la situation de crise
L’objectif est de fournir aux médecins des outils qui leur permettent de mieux gérer les tensions hospitalières et les situations sanitaires d’exception. Par exemple, en cas d'épidémies de dengue, de séismes ou de cyclones, les chefs de service seront mieux préparés pour anticiper et répondre efficacement à ces crises.
Le Docteur Eric Fontanille, conseiller de défense, zone Antilles à l’ARS Martinique, évoque les grandes lignes de cette formation.
On aborde les modes de préparation, de planification, de réponses aux crises dans la rédaction de procédures, de fiches mission, d'exercices, de préparation, etc. En transférant des patients ou en transférant du matériel, en prêtant du matériel, par exemple, au CHU Basse-Terre, d'autres matériels au CHU de Martinique, voire en transférant des patients en Guyane, les chefs gagneront en efficacité pour répondre à la crise et aux besoins des patients.
Selon la crise, les moyens et les renforts entre la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et la Guyane doivent être mutualisés pour mieux réagir à la situation. À la fin de la formation, les professionnels y participant reçoivent une certification de directeur médical de crise.