Les toiles du Sud se dévoilent : le chantier du cinéma de Rivière-Salée se poursuit
Le chantier du futur multiplexe de Rivière-Salée avance bien. Le projet baptisé “Les Toiles du Sud” devrait être livré d’ici la fin de l’année.
Sur près de 1 000 m2, au niveau de la zone de Maupou, à côté du nouveau siège de l’Espace Sud, le site proposera 5 salles de cinéma, des restaurants et des salles de jeux.
Le projet (*) a couté plus de 22 millions euros, financés, en partie, par les fonds européens et des crédits d'impôts.
Une dizaine d’emplois fixes seront créés pour le cinéma. Sans compter l’ensemble des activités économiques satellites.
Alexandra Elizé, présidente des Toiles du Sud, évoque les retombées économiques de ce projet :
Il y aura une dizaine d'emplois sur la partie cinéma, une quarantaine sur la partie restauration. On est plutôt sur une cent cinquantaine d'emplois au global. Il y a tous ceux qu'on embauche directement, il y a des prestataires, je pense à la sécurité, je pense à toute la partie nettoyage, et puis il y a tous ceux qui interviennent à travers les restaurants. Nous, ce qu'on pense, c'est que ça va créer à peu près 150 emplois au global entre les emplois directs et les emplois indirects. On l'a vraiment pensé comme un centre d'attractivité, c'est-à-dire avoir évidemment des salles grandioses, spacieuses. L'idée, c'est que les gens s'y sentent bien, que ce soit un lieu de rencontre, on s'y retrouve. On développe vraiment les dernières technologies premium sur la projection et le son. L'idée, c'est que quand on est en famille, qu'on puisse se dire: Je vais à TDS, quel que soit, finalement, le programme que je vais y trouver sur place
22 millions d'euros d'investissement
Le projet a couté plus de 22 millions euros, financés, en partie, par les fonds européens et des crédits d'impôts. Alexandre Ventadour, président de la commission attractivité économique de la CTM, rappelle le fonctionnement des financements européens.
Il faut faire l'avance et ensuite, il y a un remboursement via les fonds européens. Donc, inévitablement, sur ce genre de projets, mais comme sur les plus petits, il faut une partie fonds propres. Il y a ce qu'on appelle des taux d'intervention. En fonction de la nature du projet, en fonction du secteur sur lequel on peut émerger, il y a un taux d'intervention qui peut être 30, 40, 50, 60% de dotation publique, notamment des fonds européens. Mais oui, ça nécessite d'avoir les reins solides, d'avoir structuré ces fonds propres sous forme de prêts bancaires ou peu importe. On fait rarement ce genre de projet seul, donc d'avoir fait un tour de table qui tienne la route et qui permet d'aller au bout du projet
(*) Projet porté par les enfants de la famille Elizé, dont Alexandra Elizé, directrice générale de RCI
Ecoutez Le reportage complet de Florin Hossu :