La grève à Fontaine Didier continue, les approvisionnements interrompus
Par Stage
24/05/2016 - 16:11
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21
Martinique
La grève à Fontaine Didier continue. Depuis le 17 mai 2016, les travailleurs demandent l’augmentation des salaires et bloquent l’accès à l’entreprise. En même temps, les stocks dans les grandes surfaces se vident de leurs bouteilles d’eau Didier et ne sont pas réapprovisionnés.
La moitié des travailleurs de l’usine "Fontaine Didier" ont cessé de
travailler le 17 mai 2016. Dans le cadre des négociations annuelles
obligatoires (NAO), ils demandent une augmentation de salaire de 100
euros par mois et une prime annuelle de 600 euros.
En attendant, les grévistes bloquent la sortie de l’usine. Aucun camion ne peut partir pour les livraisons.
« Nous sommes là, pas pour chercher la bagarre, nous sommes là pour que la direction puisse venir et qu’on puisse négocier avec elle », selon un des travailleurs en grève.
Le directeur de l’entreprise, Patrice Garcin, ne change pas de position depuis le début de la grève. Il est persuadé que l’augmentation demandée n’est pas gérable pour l’entreprise.
« 1800 euros par un salarié, je ne peux pas y accéder de toute façon, je suis désolé. J’espère qu'ils nous laisseront travailler jusqu’au bout, il y a des gens qui ont besoin de livraisons. Il faudra qu’on puisse sortir nos camions ».
Les négociations sont rompues même si les deux parties se disent prêtes à se parler. Aucune rencontre n’est prévue ces prochains jours.
Veranika Chyhir et Xavier Chevalier
En attendant, les grévistes bloquent la sortie de l’usine. Aucun camion ne peut partir pour les livraisons.
« Nous sommes là, pas pour chercher la bagarre, nous sommes là pour que la direction puisse venir et qu’on puisse négocier avec elle », selon un des travailleurs en grève.
Le directeur de l’entreprise, Patrice Garcin, ne change pas de position depuis le début de la grève. Il est persuadé que l’augmentation demandée n’est pas gérable pour l’entreprise.
« 1800 euros par un salarié, je ne peux pas y accéder de toute façon, je suis désolé. J’espère qu'ils nous laisseront travailler jusqu’au bout, il y a des gens qui ont besoin de livraisons. Il faudra qu’on puisse sortir nos camions ».
Les négociations sont rompues même si les deux parties se disent prêtes à se parler. Aucune rencontre n’est prévue ces prochains jours.
Veranika Chyhir et Xavier Chevalier