Une colonie de vacances pointée du doigt sur les réseaux sociaux
Une résidente du Village de la Pointe au Vauclin s’est alarmée, ce week-end (20 et 21 juillet) de la situation de jeunes filles d’une colonie de vacances, apparemment livrées à elles-mêmes. La Drajes minimise et assure que les contrôles menés n’ont rien relevé d’anormal, bien au contraire. Des réunions ont, depuis, été organisées pour ramener la sérénité sur le site.
Il aura suffi d’un message diffusé sur les Réseaux Sociaux pour jeter le discrédit sur l’organisation d’une colonie de vacances au Village de la Pointe, au Vauclin. Ce Parc résidentiel de loisirs situé à la Pointe Faula propose plusieurs formes d’hébergement, ainsi, des particuliers en vacances se retrouvent à côtoyer des groupes d’enfants hébergés collectivement.
Cette situation a conduit l’une des résidentes à s’alarmer le week-end dernier à la vue de jeunes filles apparemment sans surveillance. Et l’écoute du message diffusé sur les réseaux a de quoi inquiéter. Une résidente intervient alors que des jeunes filles âgées de 6 à 9 ans se disputent, s’accusant mutuellement d’avoir amorcé le différend.
Le problème est que l’une des enfants a de l’asthme et qu’aucun adulte ne semble s’inquiéter de la situation. Il n’en a pas fallu davantage pour pointer des défaillances supposées de Jikaélé Loisirs, cet organisateur de séjours de vacances qui a déjà connu des difficultés en 2017 lors d’un séjour d’enfants à l’étranger.
Pas de manquement, selon la Drajes
Renseignements pris, aucun manquement n’a été observé par la Drajes, la Direction de Région académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, qui délivre les agréments pour ce type de séjours.
Selon le Responsable des accueils collectifs de mineurs, le cadre réglementaire est respecté et des contrôles sont effectués sur le terrain. La loi prévoit, en effet, un animateur pour 12 enfants alors que, pour ce séjour de deux semaines, ce sont 25 enfants et 5 adultes qui sont présents.
Le matin en question, l’une des animatrices aurait été sous la douche au moment de l’incident alors qu’une seconde restait introuvable. Des réunions ont eu lieu à l’initiative de la Direction du Village de la Pointe pour ramener la sérénité : les deux fillettes en conflit ont été séparées dans des bungalows différents ; celle qui souffre d’asthme a été prise en charge et bénéficie d’une surveillance accrue.
La nuit dernière s’est donc déroulée dans le calme. Un nouveau point sur la situation est réalisé aujourd’hui et, en cas de nécessité, il sera procédé à de nouveaux ajustements.