Vol annulé ou retardé : des passagers d’Air France racontent leur galère

Par 22/07/2024 - 05:00 • Mis à jour le 22/07/2024 - 07:18

Jean-Claude Hilaire devait s’envoler vers Miami vendredi (19 juillet) pour embarquer sur un bateau de croisière. Mais le vol a été annulé et, depuis, il galère. Julie, elle, a voyagé 37 heures pour arriver à Pointe-à-Pitre, sans bagages.

    Vol annulé ou retardé : des passagers d’Air France racontent leur galère

Le calvaire se poursuit pour les passagers d’Air France dont le vol pour Miami avait été annulé vendredi matin (19 juillet).

Certains devaient embarquer sur un bateau de croisière en fin de semaine. Mais voilà ce n’est toujours pas fait.

Après avoir voyagé jusqu’à Paris, ils ont pris un vol pour Miami au départ de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Et ce n’est que demain (mardi 23 juillet) qu’ils doivent rejoindre le bateau via un autre vol vers Porto Rico.

L’un des passagers, Jean-Claude Hilaire, raconte son périple depuis vendredi.

Finalement, on a pris l'avion à Pointe-à-Pitre. Air France a géré sur le vol d'Air Caraïbes. Et nous sommes arrivés à Orly. On a passé la nuit à l'hôtel, tout ça a été pris en charge par Air France. Et puis après, le lendemain, nous avons pris l'avion à Charles-de-Gaulle pour Miami. Mais malheureusement, on a raté le bateau. De ce fait, nous prenons l'avion ce lundi pour aller rencontrer le bateau à San Juan, Porto Rico. Donc normalement, si tout se passe bien, on sera sur le bateau mardi. Pour l'instant, ça va. Les gens ne sont pas trop mécontents et la dame de l'agence nous a bien accompagnés et elle est aussi sur place avec nous.

« 37 heures de voyage » pour venir en Guadeloupe

Julie, une autre passagère, a vécu un calvaire, mais cette fois pour venir en Guadeloupe.

37 heures de voyage, ça fait à peu près 28 heures de retard par rapport à l'heure prévue. On est arrivé vendredi 19 juillet à 19 h 40, sans nos bagages. On nous a dit qu'on devait les récupérer samedi après-midi à partir de 14 heures. Finalement, on est venu trois fois à l'aéroport sans succès. On est revenu le soir à 20 h 45 parce qu'on nous avait dit qu'on les aurait, mais Air France n'a pas voulu dire aux prestataires de nous sortir les bagages alors qu'ils étaient sur place. Donc, il a fallu revenir dimanche matin (20 juillet), à 9 heures. On a récupéré nos bagages à 10 heures. Il y en a qui ont des bagages dans un état pas possible, des gens qui avaient des choses fragiles dedans, des gens qui étaient dans des situations compliquées.

Julie estime que la somme proposée en compensation par la compagnie aérienne n’est pas à la hauteur du préjudice.

Air France nous a proposé, en dédommagement, un bon d'achat de 300 euros. C'est inadmissible. On va se constituer en groupe, les passagers. Il y a une adresse mail (*) sur laquelle on peut s'écrire et puis un groupe Facebook, une page Facebook qu'on a créée, pour faire des demandes plus importantes à Air France, parce que c'est honteux. Et c'est vrai qu'en 25 ans, moi, ça ne m'était jamais arrivé un voyage pareil.

Dans un communiqué vendredi dernier, Air France faisait état de difficultés liées à l'indisponibilité d’un des deux appareils Airbus A320 basé à Pointe-à-Pitre.

En fin de semaine dernière, une panne informatique mondiale a également entraîné des conséquences pour de nombreuses compagnies, sans savoir, à ce stade, si les désagréments du vol de Paris son en lien.


(*) L’adresse mail : voyage18 juillet@gmail.com

 

 


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