Une marche silencieuse et citoyenne des policiers
Par Rinsy Xieng
29/10/2016 - 17:40
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Guadeloupe
Ils étaient une cinquantaine de policiers ce samedi matin à défiler silencieusement dans les rues de Pointe-à-pitre. Une marche citoyenne afin de faire entendre leurs revendications, notamment en termes d'effectifs et de moyens, face à l'insécurité grandissante. Malgré l'appel lancé préalablement, peu de civils se sont joints à l’opération. Quelques représentants de commerçants de la zone y ont tout de même participé.
Ils étaient une cinquantaine ce samedi à défiler dans les rues du centre
ville de Pointe-à-pitre. Une marche silencieuse afin de montrer à la
population que les policiers sont présents mais ne peuvent plus assurer
efficacement leur mission de sécurité en Guadeloupe. Selon les délégués
syndicaux, il existe un manque de moyens et d'effectifs, pour faire face à
une délinquance grandissante chez nous. Ils ont tenu à faire prendre
conscience aux citoyens mais également aux autorités que la situation
devient alarmante. Après l'annonce en métropole, de l'attribution d'une
enveloppe de 250 millions d'euros par le ministre de l'intérieur, les
agents guadeloupéens espèrent ne pas être mis à l'écart. Patrice Abdala,
secrétaire départemental de SGP Force Ouvrière:
Extrait du communiqué du syndicat:
"Le citoyen à droit à une sécurité qui est une charge régalienne de l'État, mais à surtout le droit de pouvoir aller et venir de même que de rester chez lui en toute sécurité. Ce qui n'est plus le cas à ce jour. Le policier ne peut plus attendre sans agir que l'autre puisse lever le bras avec une arme pour lui tirer dessus, ses conditions de ripostes doivent être identiques à celles des gendarmes. La réponse pénale du Parquet doit être adaptée à une délinquance exponentielle, imprévisible et de plus en plus exceptionnelle. A situations exceptionnelles il faut des lois d'exceptions. La Police Nationale à besoin pour assurer la sécurité de moyens humains, matériels conséquents et adaptés."
Extrait du communiqué du syndicat:
"Le citoyen à droit à une sécurité qui est une charge régalienne de l'État, mais à surtout le droit de pouvoir aller et venir de même que de rester chez lui en toute sécurité. Ce qui n'est plus le cas à ce jour. Le policier ne peut plus attendre sans agir que l'autre puisse lever le bras avec une arme pour lui tirer dessus, ses conditions de ripostes doivent être identiques à celles des gendarmes. La réponse pénale du Parquet doit être adaptée à une délinquance exponentielle, imprévisible et de plus en plus exceptionnelle. A situations exceptionnelles il faut des lois d'exceptions. La Police Nationale à besoin pour assurer la sécurité de moyens humains, matériels conséquents et adaptés."