Viol de sa voisine : coup de théâtre lors de l'enquête

Il est toujours important de rester prudent et d'avoir toutes les versions, surtout lorsqu’il s’agit d’affaires sensibles. Une femme âgée d’une trentaine d’années s’était plainte, jeudi soir (13 juin), d’avoir été violée par son voisin, un quinquagénaire résidant à quelques dizaines de mètres de son domicile. 

Le compagnon, une fois rentré vers 19 heures, s’était alors rendu chez lui et, fou de rage, l’avait frappé à coups de parpaing au visage, provoquant un enfoncement orbital. 

Les deux hommes déférés 

Les deux suspects ont été placés en garde à vue, l'un pour viol et l'autre pour violences. Après un peu plus de 24 heures d’audition à la gendarmerie, ils ont été déférés devant le pôle judiciaire de Pointe-à-Pitre samedi soir (15 juin). 

Sauf que les magistrats ont appris que la victime n’aurait pas tout dit lors de ses premières déclarations. En effet, elle aurait entretenu, semble t-il, une relation avec le « violeur » présumé. La question est : de quelle nature ? 

Des "éléments" dévoilés 

Certains éléments auraient d'ailleurs été dévoilés lors de la présentation ce week-end sans que nous puissions en révéler la teneur exacte pour l’instant. Du coup, l'agresseur présumé qui parlerait plutôt d'un "acte consenti" a été remis en liberté. Des vérifications sont cependant en cours, l'enquête se poursuit. Pour l'heure, l'hypothèse d'un viol conjugal n'est pas non plus envisagé au vu de ces éléments. 

Le conjoint poursuivi 

Quant au conjoint vengeur, il a, après son déferrement, été placé sous contrôle judiciaire avec une convocation devant la justice prévue le 30 octobre prochain pour violences volontaires. Reste à savoir si la principale victime sera, si la thèse se confirme, poursuivie ou pas à l'issue des investigations.