Une Journée de lutte contre l'Homophobie, la Transphobie et la Biphobie
Aujourd’hui 17 mai, c’est la Journée Mondiale contre l’Homophobie, la Transphobie et la Biphobie, l’occasion pour l'association Kap Caraïbes de rappeler ses actions de lutte contre les discriminations.
Ce 17 mai a marqué la Journée Mondiale contre l’Homophobie, la Transphobie et la Biphobie. À cette occasion, l’association Kap Caraïbes s’est déplacé dans le Hall de la mairie de Fort de France.
L’objectif ? Faire de la prévention sur les discriminations que rencontrent les personnes issues de la communauté LGBTIA+ (*) et informer le grand public sur les questions de genre. Il s’agissait aussi de rappeler que les LGBTphobies constituent un délit.
Axelle, salariée de l’association Kap Caraibes était présente sur place. Elle relève l’intérêt des passants.
Ils sont curieux, ils viennent, ils posent des questions. Ils sont plus dans la demande d'informations pour connaître ce qu’est la Transphobie, la biphobie. Les retours sont très positifs. On a commencé aujourd'hui à 9h. On a eu un peu de passage. Les gens viennent surtout parce qu'ils ne savent pas qu'aujourd'hui, c'est la journée de lutte contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie. Kap Caraïbes lutte contre toutes les formes de discrimination, mais notamment les discriminations LGBT. Malheureusement, elles sont toujours aussi présentes. L'importance de faire de la prévention.
Arrivée tôt ce matin, Laura, salariée de l’association détaille ce qu’on peut retrouver au stand et pourquoi ces luttes sont importantes.
C'est un stand informatif envers la population martiniquaise sur toutes les questions de LGBTQIA+. Vous avez tout type d'informations. Vous avez déjà des informations sur l'association en elle-même, comment elle a été créée, son histoire. Et vous avez aussi des informations plus précises. Vous avez un flyer sur les violences et discriminations, sur les articles de loi qui disposent que l'homophobie, la transphobie, la bifobie sont des délits et pas une opinion. C'est important, ce sont des discriminations qui sont souvent invisibilisées. Si on n'est pas concerné, si on n'appartient pas à la communauté ou si on ne se renseigne pas, c'est facile d'être influencé par la société, la représentation des personnes queer qu'on nous renvoie. Donc, il faut s'informer pour lutter ensemble contre les discriminations
L’année dernière, les atteintes envers les personnes LGBTQIA+ ont augmenté de 13% en France par rapport à 2022, avec un bond de 19% pour les crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie, selon une étude du service statistique du ministère de l'Intérieur.
(*) LGBTQIA : L (Lesbienne), G (Gay), B (Bisexuelle), T (Transidentité) Q (personnes Queer, I (Personnes intersexes), A (Personnes asexuelles).
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