Les citoyens du Sud réclament la baisse immédiate des impôts
Par Karl LORAND
10/01/2017 - 12:41
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16
Martinique
La colère à l'encontre de la politique fiscale de l'Espace Sud gronde toujours. Lundi (9 janvier 2017), les membres du comité de citoyens ont rencontré le président de la communauté d'agglomération, Eugène Larcher. Ce dernier a rappelé que cette hausse des impôts était exceptionnelle tandis que les administrés ont réclamé une baisse immédiate de la fiscalité.
Les citoyens du Sud sont toujours en colère contre la hausse des impôts
locaux décidée par l'Espace Sud. Une colère contagieuse puisque plusieurs
comités de citoyens se sont constitués dans les communes à la suite de
celui de Sainte-Luce. Ducos, François, Vauclin, Trois-Ilets,
Rivière-Salée, Saint-Esprit ont ainsi rejoint le mouvement de contestation.
Dans une logique d'appaisement, une délégation d'élus menée par Eugène Larcher, le président de l'Espace Sud, a rencontré lundi ces administrés en colère. Le maire des Anses d'Arlets a répété une nouvelle fois qu'il s'agissait d'une hausse d'impôts exceptionnelle. "Nous avons mis en place le pacte fiscal et financier. Cela va nous permettre de travailler ensemble avec les 12 maires de l'Espace Sud afin d'élargir la base fiscale. Parce qu'aujourd'hui il faut que davantage de citoyens puissent payer au lieu que ce soit toujours les mêmes qui fassent des efforts. Il n'y aura pas d'autres augmentations d'impôts quelque soit la situation SICSM dont nous ne savons rien", a déclaré Eugène Larcher à l'issue de cette rencontre parfois tendue.
Les contribuables ont eux purement et simplement réclamé une baisse immédiate des impôts locaux notamment pour les plus démunis. "J'ai abordé le sujet à partir des chiffres parce qu'il faut en parlé. J'ai expliqué à monsieur Larcher que par exemple sur ma taxe d'habitation en 2010 je payais 987 euros et qu'aujourd'hui je suis pratiquement à 1500 euros. Et pour la taxe foncière c'est pareil. Et nous avons des gens dans le comité de Sainte-Anne qui ont eu une très forte augmentation de près 100% l'année dernière au niveau de la commune et qui ont eu droit à l'augementation de l'Espace Sud cette année. C'est intenable", explique Guy Morville, membre du comité citoyen de Rivière-Salée.
Suite à ce premier échange, les comités citoyens ont annoncé qu'ils maintenaient leur mobilisation prévue vendredi (13 janvier 2017) devant la mairie de Sainte-Luce.
Karl Lorand et Cédric Catan
Dans une logique d'appaisement, une délégation d'élus menée par Eugène Larcher, le président de l'Espace Sud, a rencontré lundi ces administrés en colère. Le maire des Anses d'Arlets a répété une nouvelle fois qu'il s'agissait d'une hausse d'impôts exceptionnelle. "Nous avons mis en place le pacte fiscal et financier. Cela va nous permettre de travailler ensemble avec les 12 maires de l'Espace Sud afin d'élargir la base fiscale. Parce qu'aujourd'hui il faut que davantage de citoyens puissent payer au lieu que ce soit toujours les mêmes qui fassent des efforts. Il n'y aura pas d'autres augmentations d'impôts quelque soit la situation SICSM dont nous ne savons rien", a déclaré Eugène Larcher à l'issue de cette rencontre parfois tendue.
Les contribuables ont eux purement et simplement réclamé une baisse immédiate des impôts locaux notamment pour les plus démunis. "J'ai abordé le sujet à partir des chiffres parce qu'il faut en parlé. J'ai expliqué à monsieur Larcher que par exemple sur ma taxe d'habitation en 2010 je payais 987 euros et qu'aujourd'hui je suis pratiquement à 1500 euros. Et pour la taxe foncière c'est pareil. Et nous avons des gens dans le comité de Sainte-Anne qui ont eu une très forte augmentation de près 100% l'année dernière au niveau de la commune et qui ont eu droit à l'augementation de l'Espace Sud cette année. C'est intenable", explique Guy Morville, membre du comité citoyen de Rivière-Salée.
Suite à ce premier échange, les comités citoyens ont annoncé qu'ils maintenaient leur mobilisation prévue vendredi (13 janvier 2017) devant la mairie de Sainte-Luce.
Karl Lorand et Cédric Catan