Le parvis de l'Eglise de Sainte-Thérèse accueille désormais une messe le dimanche
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
14/01/2017 - 00:57
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16
Martinique
Près de dix ans après le séisme du jeudi 29 novembre 2007, l'Église de Sainte-Thérèse (Martinique) ne peut toujours pas accueillir ses paroissiens. Mais depuis début décembre 2016, son parvis sert de cadre à deux messes hebdomadaires. Ce dimanche 15 janvier 2017, c'est l'archevêque de la Martinique Mgr David Macaire qui viendra l'animer.
Trois ans après avoir célébré une première messe sur le parvis de
l'église, c'était en octobre 2016 lors de la fête de Sainte-Thérèse, Mgr
David Macaire revient ce dimanche 15 janvier 2017 pour animer une
nouvelle messe pour le plus grand plaisir des paroissiens.
Voilà bientôt dix ans qu'il n'y a plus aucune cérémonie religieuse à l'église de Sainte-Thérèse. L'édifice public, propriété de l'archevêché de la Martinique, ne présente plus, depuis le tremblement de terre du 29 novembre 2007, les conditions de sécurité requises.
Certes l'église d'Emmaüs, à la Zac de Rivière-Roche a été depuis dévolue à l'accueil des fidèles de Sainte-Thérèse. Mais après près de dix ans, les travaux de réhabilitation de ce bâtiment d'architecture post-moderniste n'ont toujours pas commencé. Et certains se sont lasser et s'interrogent.
Il est vrai que l'estimation du coût des travaux s'élève à plus d'un million d'euros et que des sommes permettant d'entamer partiellement des travaux ont été réunies.
Il n'en demeure pas moins que les plus âgés et/ou ne disposant pas de véhicules pour se rendre à Emmaüs voire à l'église de Saint Christophe se voyaient dans l'impossibilité de se rendre régulièrement à la messe.
Avec l'autorisation de la mairie de Fort-de-France, et depuis début décembre 2016, tous les mercredis à 6 heures 30 et les dimanches à 10 heures, une messe est dite sous un chapiteau. Un cinquantaine de bancs de l'église, soit une capacité de 350 places assises, y a été installée. Insuffisant certes, mais chacun est invité à apporter, outre son missel, son livre de messe, un siège pour être à l'aise.
Une situation perçue comme un moindre mal et en tout cas satisfaisante aux dires de ces paroissiennes rencontrées ce vendredi 13 janvier 2017 à l'entrée de l'église. Elles étaient en plein nettoyage à grande eau du parvis de leur église sinistrée, heureuses à l'idée d'accueillir l'archevêque dimanche.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.
Voilà bientôt dix ans qu'il n'y a plus aucune cérémonie religieuse à l'église de Sainte-Thérèse. L'édifice public, propriété de l'archevêché de la Martinique, ne présente plus, depuis le tremblement de terre du 29 novembre 2007, les conditions de sécurité requises.
Certes l'église d'Emmaüs, à la Zac de Rivière-Roche a été depuis dévolue à l'accueil des fidèles de Sainte-Thérèse. Mais après près de dix ans, les travaux de réhabilitation de ce bâtiment d'architecture post-moderniste n'ont toujours pas commencé. Et certains se sont lasser et s'interrogent.
Il est vrai que l'estimation du coût des travaux s'élève à plus d'un million d'euros et que des sommes permettant d'entamer partiellement des travaux ont été réunies.
Il n'en demeure pas moins que les plus âgés et/ou ne disposant pas de véhicules pour se rendre à Emmaüs voire à l'église de Saint Christophe se voyaient dans l'impossibilité de se rendre régulièrement à la messe.
Avec l'autorisation de la mairie de Fort-de-France, et depuis début décembre 2016, tous les mercredis à 6 heures 30 et les dimanches à 10 heures, une messe est dite sous un chapiteau. Un cinquantaine de bancs de l'église, soit une capacité de 350 places assises, y a été installée. Insuffisant certes, mais chacun est invité à apporter, outre son missel, son livre de messe, un siège pour être à l'aise.
Une situation perçue comme un moindre mal et en tout cas satisfaisante aux dires de ces paroissiennes rencontrées ce vendredi 13 janvier 2017 à l'entrée de l'église. Elles étaient en plein nettoyage à grande eau du parvis de leur église sinistrée, heureuses à l'idée d'accueillir l'archevêque dimanche.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.