Les Antilles représentées au premier Forum des Jeunes pour la Paix
Dans la dynamique de rassemblement olympique, Paris accueille, ce vendredi 3 mai, le premier Forum international des Jeunes pour la Paix. Plus de 300 jeunes venus du monde entier, notamment de Guadeloupe et Martinique sont ainsi rassemblés dans la capitale pour réfléchir à des propositions d'avenir sur les enjeux planétaires et rédiger un compte-rendu final qui sera adressé aux plus grandes instances internationales.
C'est clairement le momentum de cette année olympique qui a poussé le Collectif pour un Service civique européen à créer ce nouveau rendez-vous du Forum international des Jeunes pour la Paix, avec cette première édition parisienne durant deux jours à la mairie du XVIe arrondissement. Pour son président Benjamin Sibille, cet événement a été inspiré par la volonté de pousser cette jeunesse à s'engager, mais aussi à livrer un message d'espoir.
On voit les menaces qui montent, on voit de plus en plus de guerres, de haine, et on pensait qu'il était très nécessaire de créer un espace de paix, de dialogue, de rencontre et les Jeux olympiques sont l'occasion parfaite.
Parmi les 300 jeunes venus du monde entier, il y a deux Antillais, qui sont tous les deux membres du comité scientifique de l'événement qui sera chargé d'en rédiger le compte rendu.
Changer la donne
La représentante martiniquaise est Athenaïs Alendroit, 23 ans, qui se nourrit de cette diversité rencontrée durant cet événement.
C'est très intéressant. On peut vraiment avoir le point de vue de chacun et montrer que les jeunes sont investis, peu importe leur origine.
Pour donner un exemple de la richesse de ces échanges, le Guadeloupéen Wilheim Blocail, 19 ans, a confié à RCI la teneur des débats tenus la veille au soir en marge du dîner de ces jeunes engagés.
On a eu une discussion sur l'état de la Côte d'Ivoire, puis des territoires insulaires français. On peut avoir les différentes facettes du problème, on réfléchit à ce qu'on pensait et à pouvoir changer la donne.
Au-delà de la belle image de rassembler 300 jeunes venus des quatre coins du monde, ce Forum international des Jeunes pour la Paix a des ambitions concrètes développées par Wilheim.
On dit souvent que les jeunes sont l'avenir, mais comme une panéliste nous l'a dit, on est le présent ! Les rapports finaux seront envoyés à différentes instances, à l'ONU, ça va permettre de changer les choses, en tout cas de faire comprendre que les jeunes sont là et qu'ils font en sorte que les choses évoluent.
D'où l'importance de représenter les territoires antillais, avec la fierté pour Athenaïs d'être porte-parole des Antilles, de leurs enjeux et de leur histoire.
On porte l'histoire de nos îles et donc c'est une fierté de pouvoir apprendre des choses, et aussi porter des connaissances auprès d'autres personnes.
L'espoir d'y croire
Parmi les intervenants de cette première édition, l'ancienne Miss France Flora Coquerel, très engagée dans l'action associative au Bénin, pays de ses origines, a livré un message inspirant, marqué par sa détermination à pousser la jeunesse à croire en son pouvoir.
On prend l'espace, on n'attend plus qu'on nous le donne, donc il faut se permettre d'oser et prendre cet espace qu'on mérite. Quand on a travaillé pour et qu'on sait ce qu'on veut, il ne faut pas se faire petit et courber l'échine. Il faut y croire et se faire entendre !
L'espoir, c'est incontestablement ce qui anime les 300 participants à ce premier Forum international des Jeunes pour la Paix, dont la deuxième édition est en préparation pour se tenir, peut-être, lors des prochains JO d'hiver de Milan Cortina. Les meilleurs projets qui découleront de cette première édition parisienne bénéficieront de suivis et d'accompagnements, pour changer le monde, tout simplement.