Vibrante et émouvante commémoration de l’abolition de l’esclavage au Fort Delgrès
Comme chaque année, la cérémonie protocolaire officielle marquant la commémoration de l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe, s’est déroulée au Fort Louis Delgrès à Basse-Terre, en présence des autorités et de nombreuses personnalités.
Une foule imposante de personnalités a fait le déplacement au Fort Louis Delgrès, à l’occasion du 27 mai, date de la commémoration en Guadeloupe, de l’abolition de l’esclavage. Le temps très ensoleillé a contribué à donner un éclat tout particulier à cette cérémonie, marquée notamment par la déclamation de deux textes de des poètes Guy Tirolien et Aimé Césaire, par le président du Mémorial ACTe, Jacques Martial.
Dans son allocution, le préfet de région, Jacques Billant, a pour sa part, rappelé l'importance de cette date pour la Guadeloupe. « Une Guadeloupe qui doit se souvenir mais également se rassurer sur son avenir car elle a une jeunesse qui promet et qui cultive la réussite » a-t-il déclaré.
De son côté, Camille Pélage, Vice Président du Conseil Régional, représentant Ary CHALUS, a, lui aussi, saluer l'espoir que pouvait représenter la jeunesse dans le développement de la Guadeloupe, sous les regards, des lycéens de Baimbridge mais aussi d’un groupe d’élèves venu de l’hexagone, actuellement en séjour sur notre île. L’exécutif régional qui a confirmé, par la voix de Camille Pélage, que la collectivité veillerait à ce que cette jeunesse soit en mesure des disposer des moyens dont elle a besoin, pour concrétiser ses projets innovants.
La Présidente du Conseil Départemental, tout en rendant hommage au sacrifice de Delgrès, s'est aussi adressée à cette jeunesse. Josette Borel-Lincertin, dans un discours appuyé, lui a rappelé qu'elle devait se prendre en main et se responsabiliser pour s'assumer.
Enfin, Marie-Luce Penchard, le maire de Basse-Terre, très émue, comme tous les autres intervenants, a insisté dans son discours sur le fait qu'il ne fallait pas se limiter au souvenir et à la mémoire, symbolisés par une commémoration ; mais qu'il fallait que ce moment, comme d'autres, nous interpellent et nous emmènent à nous ressaisir et à nous construire collectivement, dans l'intérêt de tous et pas seulement de quelques-uns. Et que les mots "Liberté, Egalité et Fraternité" devaient être plus que des mots mais bien des actes forts et durables