Le consul du Vénézuéla dit sa vérité sur la situation du pays
[Audio] La situation au Vénézuela interpelle aussi sur notre île. Face aux informations et aux débats suscités, le Consul du pays installé en Martinique a décidé de réagir pour faire entre la voix du gouvernement en place.
Miguel Oviédo Gonzalez, Consul Général du Venezuela en Martinique et l'association d'amitié Martinique Venezuela ont tenu hier (mardi 6 juin 2017) une conférence de presse au siège du consulat, à Didier .
Il s'agissait d'expliquer les raisons qui ont conduit au soulèvement populaire dans plusieurs villes du pays mais particulièrement à Caracas. Selon différentes sources les affrontements auraient déjà fait de 63 à 73 victimes dans les rangs de l'opposition et des pro maduro.
Les représentants en Martinique du gouvernement veulent rétablir ce qu'ils considèrent comme "LA" vérité sur la situation politique du Venezuela depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Maduro.
Depuis près de trois ans, le Vénézuela, est en effet en proie d'énormes difficultés économiques dues en partie à la chute du cours du pétrole mais aussi à une mauvaise administration.
Le pays doit faire face de nombreux problèmes de ravitaillement en produits de première nécessité, des problèmes de sécurité et l'inflation la plus importante jamais enregistrée (800% en 2016 selon Reuters).
Pour le pouvoir en place, cette situation perdure par la seule volonté de l'opposition qui empêche un certain nombre de mesures pour faire sortir le pays de la crise. Une opposition dont la seule volonté serait de faire tomber Maduro, plus impopulaire que jamais (20% en 2016 : - 30 points depuis son arrivée au pouvoir)
Selon les défenseur du président en place le soulèvement populaire quant à lui viendrait de la désinformation minutieusement organisée par l'opposition et relayée par la presse étrangère.
Une désinformation que les Martiniquais, qui s'informent par le biais des médias nationaux subirait au même titre et à qui il est urgent d'ouvrir les yeux.
Le Consul Général du Venezuela en Martinique répond à Hanna Roseau :