Pointe-à-Pitre veut créer une synergie écologique sur son territoire

L’une des conclusions principales de ce débat est la nécessaire cohésion et collaboration des acteurs publics, privés et du citoyen. Ensemble, ils sont en mesure d’impulser de vrais changements en matière d’écologie et de développement durable. Une vision à laquelle adhère Harry Durimel, maire de la ville de Pointe-à-Pitre, qui estime que chaque Pointois a un rôle à jouer dans la métamorphe de la ville.

Il ne faut pas regarder ce que font les autres et imiter ceux qui polluent. Il faut que chacun puisse s’impliquer afin de vivre sa ville telle qu’il l’a voulu, ou rêvée.

Le rôle fondamental des bailleurs sociaux

En leur qualité d’acteurs majeurs de l’aménagement urbain, les bailleurs sociaux ont leur part de responsabilité dans la mise en œuvre de ces politiques écologiques. D’abord parce qu’elles ont intégré depuis longtemps déjà les cahiers des charges de l’habitat et de la construction mais surtout parce que leur engagement permet d’harmoniser les projets comme explique Dominique Joly, directeur général de la SPHLM.

Il y a des actions que la ville peut mettre en œuvre directement tels que l'éclairage LED, la régulation du trafic, ou encore, la gestion de mobilité. Mais pour ce qui est de l'habitat, les bailleurs sociaux en Guadeloupe sont un acteur important de la construction de la ville. Et, dans les choix que nous faisons, dans les équipements que nous mettons dans nos logements, on va changer l'aspect de la ville d'une part, et avoir un impact sur son empreinte carbone.

Cette conférence a permis de présenter quelques projets en cours pour les mois et les années à venir, en matière de re-végétalisation et de rénovation notamment sur la zone de Bergevin et dans le projet de remplacement des Tours Gabarre.