Qui sont les candidats aux deux fauteuils de sénateurs de Martinique ?

Par 19/07/2017 - 09:01 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:01

C'est le 24 septembre 2017 que les quelques 800 grands électeurs de Martinique désigneront les deux sénateurs qui représenteront notre île au palais du Luxembourg durant les 6 prochaines années. Si les candidats ne sont pas officiellement connus, en coulisse les tractations vont bon train pour s'assurer les voix nécessaires. Tour d'horizon des possibles candidats.

    Qui sont les candidats aux deux fauteuils de sénateurs de Martinique ?

À ce jour, c’est le parti progressiste Martiniquais qui détiendrait le record de candidats à la candidature. Jean Crusol et Yvon Pacquit se sont  positionnés très tôt. Certains leur reprochent d’ailleurs d’être partis en campagne avant même d’avoir obtenu l’investiture du parti. Frantz Thodiart est lui aussi candidat. Le président du directoire de l’aéroport Aimé Césaire n’a pas du tout abandonné son projet de devenir sénateur, même s’il vient de renouveler  son contrat à la tête de la Samac. Il ne pourra néanmoins pas cumuler les deux fonctions.

Et puis il y a une candidature qui était pressentie, mais personne n’imaginait qu’elle oserait se mêler à la bataille. Et bien Catherine Conconne a décidé d’y aller. Enfin, on nous a cité les noms de Jocelyn Germé, élu de la ville du Marin. Au réservoir de Trénelle, un comité d’investiture a été mis en place. À charge pour celui-ci de rencontrer les candidats et d’examiner leur projet pour le sénat.

Pour les autres composantes de Martinique nouvelle (EPNM),  Maurice Antiste en sa qualité de sénateur sortant, n’a pas, di-ton,  encore bouclé  son décompte de voix. Enfin des sources solides nous ont confirmé que Jenny Dulys  nourrissait des ambitions pour le sénat.

Au Gran Sanblé

Dans le camp du gran sanblé, c’est encore le nom d’Eugène Larcher qui revient. Le maire des Anses d’Arlets en rêve et entend faire jouer tout son poids de président de l’Espace Sud pour s'asseoir dans un fauteuil de sénateur. Lui qui a su se montrer généreux avec des élus du sud espère de leur part un renvoi d'ascenseur. Belfort Birota a déjà fait savoir que pour ce mandat de sénateur, son heure était enfin arrivée. Alors l’élu robertin s’est lancé dans la course au risque de se retrouver face à son maire. En effet même si Alfred Monthieux répète qu’il n’a rien demandé à personne, dans le nord des élus voient en lui un sénateur.

À droite

Enfin, à droite, Ralph Monplaisir, le maire de Case Pilote  a pris tout le monde de cours en sollicitant très tôt une investiture parisienne. Et c’est Bruno Lemaire, le ministre de l’économie qui lui adonné son bon pour accord. 


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