Le tri des biodéchets à la source obligatoire à partir du 1er janvier
A partir du 1er janvier 2024, conformément à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des « biodéchets » à la source deviendra obligatoire pour les professionnels et les particuliers.
Aujourd’hui, les biodéchets (déchets verts, restes de repas…) représentent encore un tiers des déchets non triés des Français.
Mais à compter du 1er janvier 2024, cela va changer. Le tri des biodéchets à la source deviendra obligatoire, pour les professionnels et les particuliers.
C’était l’un des thèmes abordés hier (mardi 21 novembre) lors du séminaire de l’ORDEC, l’Observatoire régional des déchets et de l’économie circulaire.
Une grande campagne d’information
Une grande campagne d’information sera bientôt lancée, comme l’indique Jacques Chouraki, vice-président du pôle d’innovation Synergiles.
Les biodéchets, c'est 25 % de nos poubelles, entre guillemets, donc c'est énorme. Si on arrive à en traiter une bonne partie à la source, ça permettra d'avoir moins de déchets à enfouir et donc moins de déchets ultimes. Donc, il est très important de mettre en place cette filière de biodéchets. Il va falloir mettre en place les outils et une communication importante. Ça va commencer très prochainement pour informer la population.
Jacques Chouraki compte beaucoup sur les enfants.
Ils sont les plus ouverts à intégrer cette nécessité d'améliorer notre environnement. Et finalement, ce sont eux qui obligent leurs parents à faire mieux.
Pour Elise Tilly, chargée de mission « Biodéchets » à l’Ademe, il y a un gros travail à faire sur le déploiement du tri à la source pour mettre en place des solutions pour éviter que ces déchets ne terminent à l’enfouissement.
Les biodéchets sont d’une part les déchets verts, qui sont les déchets de jardin (branches, tontes de pelouses, etc.), mais on trouve aussi dans les biodéchets les déchets alimentaires (épluchures de légumes et les restes de repas), qui sont des matières qui sont compostables. Le compost peut ainsi être réutilisé pour un retour au sol. C’est ainsi un vrai cycle d’économie circulaire qui peut se mettre en place autour de la valorisation des biodéchets.