Un mur de soutènement menace de s’effondrer sur la voie du TCSP au Lamentin

Par 05/11/2023 - 12:38 • Mis à jour le 05/11/2023 - 14:35

Samedi matin, des acteurs de la CTM et d’Odyssi sont venus constater les dégâts et envisager des solutions.

    Un mur de soutènement menace de s’effondrer sur la voie du TCSP au Lamentin

Depuis vendredi (3 novembre), l’accès à la gare d’Acajou Lamentin n’est pas possible pour les voyageurs du TCSP et la trajectoire des bus à haut niveau de service (BHNS) est légèrement modifiée.

La raison : un mur de soutènement en contrebas d’autos GM s’est déplacé à cause d’un glissement de terrain.

Marc Mongis, directeur général adjoint en charge de l’aménagement et la cohésion du territoire, explique que le mur en question, proche de l'emprise de la voie TCSP, a glissé sur sa base et il a commencé à basculer également.

C'est un mur qui fait aux environs de six mètres de haut. Nous n'avons pas d'indication sur ses fondations et la largeur de sa semelle, mais nous voyons un peu quel est le risque.

Et le risque, c’est un basculement du mur sur la voie. D’où la décision prise par la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), vendredi, de fermer le tronçon entre le canal du Lamentin et l'échangeur d'Acajou.

Visite de terrain

TCSP visite de terrain Lamentin

Samedi matin, des acteurs de la CTM et d’Odyssi sont venus constater les dégâts et envisager des solutions.

Serge Letchimy, président de la CTM, explique que la décision a été prise d’intervenir très vite.

Nous allons demander au maire du Lamentin, qui a déjà donné son accord de principe, de prendre un arrêté de péril imminent, de telle sorte que sur le plan du droit, la démolition puisse se faire normalement. Bien sûr, il y aura des experts pour regarder les deux murs - ce n'est pas un mur qu'on fera tomber, mais deux murs – et voir comment les démolir. Et bien entendu, l'objectif, c'est d'aller le plus vite possible. Je ne vais pas encore donner de date, mais les démolitions sont imminentes.

Le processus de démolition est engagé et devrait commencer par une expertise. 

En attendant, le trafic du TSCP se poursuit malgré tout à son rythme habituel.

A ECOUTER Hervé Jean-Gilles, superviseur à la régie des transports, explique comment sont pris en charge les usagers.


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