L’infertilité, un sujet tabou en Guadeloupe
Afin de financer des actions de préventions, l’association Ferti 971 organise un gala de bienfaisance ce soir, vendredi 3 novembre, au ciné-théatre du Lamentin.
Une personne sur 6 est infertile dans le monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
Malgré l’absence de données publiées, les professionnels de santé savent que la Guadeloupe, à l’instar de l’Hexagone, est également frappée par le phénomène.
Un gala de bienfaisance
Pour financer ses actions de prévention, l’association Ferti 971 organise ce vendredi soir (3 novembre), un gala de bienfaisance au ciné-théatre du Lamentin.
La présidente de l’association, Lynda Pavili, également biologiste en reproduction, regrette notamment le dépistage tardif de cette pathologie en Guadeloupe.
À partir de 35 ans la fertilité diminue de manière drastique chez la femme. Malheureusement dans notre société guadeloupéenne, nous avons une confiance trop excessive dans les technologies telles que l’AMP (Aide médio-psychologique)
En parler malgré le tabou
La définition de l’infertilité selon l’OMS est l’absence de grossesse au bout d’un an de rapport sexuels réguliers sans contraceptions. Ainsi, lorsque l’infertilité est constatée, il faut se rapprocher au plus vite d’une structure qui nous prendra en charge, soutient Lynda Pavili.
Il faut consulter son gynécologue ou son médecin traitant afin d’en parler malgré le fait que ce soit un sujet tabou. C’est malheureusement le fait de ne pas en parler autour de soi qui fait qu’il peut y avoir une arrivée trop tardive dans un parcours d’AMP
Pour le gala est prévu un riche programme qui donnera lieu la semaine prochaine au lancement d’une semaine d’informations dédiées à l’infertilité qui touchez en France 3, 3 millions de personnes.
Les explications de la présidente de l’association Lynda Pavili, recueillies par Barbara Olivier-Zandronis.