Les « Formés Sans Terre » organisent une rencontre avec les propriétaires agricoles
Le Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole au Carbet accueille aujourd'hui (27 octobre) une rencontre entre les propriétaires de terrain et les jeunes agriculteurs. L'objectif est de dynamiser la filière et d'accompagner les porteurs de projets.
Jeune agriculteur recherche terre à cultiver ! Le collectif des « Formés sans terre » a décidé d'agir concrètement pour les jeunes diplômés désireux de développer une activité agricole et contribuer à l’autonomie alimentaire de la Martinique.
Ce vendredi 27 octobre, les propriétaires de terrains inexploités sont attendus de 8h à 13h au Carbet, dans les locaux du Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole.
Organisé en collaboration avec la Safer, la Chambre d'agriculture et d'autres organismes fonciers du territoire, l'objectif est notamment de pallier à l'absence de politique agricole offensive sur le territoire. Géraldine Babootarie, membre du collectif « Les formés sans terre » :
On appelle tous les propriétaires de Martinique à venir nous rejoindre pour pouvoir discuter avec ces porteurs de projets qui sont jeunes, qui ont des projets rentables et qui veulent vraiment pouvoir produire pour la Martinique.
Valoriser la filière
La rencontre et la coordination entre les différents acteurs du secteur est primordiale afin de valoriser l'agriculture martiniquaise, et de renforcer la production en circuit court. De nombreux profils motivés sont présents ce jour afin de signer un bail de location avec un propriétaire de terrain agricole. Géraldine Babootarie :
Moi, je suis infirmière en reconversion. Cette année, j'ai découvert l'apiculture. Avec une collègue, on a le projet de monter une société en apiculture et on s'est inscrits à la Safer pour avoir accès à des terres.
Le collectif des « Formés sans terre » - organisation qui rassemble des jeunes diplômés désireux de développer une activité agricole - souhaite par cette action contribuer à l’autonomie alimentaire de l’île.
Cette manifestation s'inscrit donc parfaitement dans les enjeux politiques, économiques, sociaux et environnement du territoire : actuellement, la Martinique est fortement dépendante des importations alimentaires et voit sa surface agricole utile (SAU) est diminution progressive à cause de la bétonisation de l'île.