« Welcome à la maison », le salon sur la location saisonnière revient pour une nouvelle édition
Lancé en 2017, le salon « Welcome à la maison » entièrement dédié à la location saisonnière, a lieu ce samedi (14 octobre) à l’hôtel Batelière. Un évènement qui répond à une demande d’information concernant ce secteur en plein essor.
La location saisonnière est un secteur en plein épanouissement. Il y a, aujourd’hui, environ 9 000 unités de locations saisonnières pour des gammes de prix allant de 45 à 500 euros la nuitée en moyenne.
Un business qui demande des compétences en fiscalité, en comptabilité, en aménagement et en décoration, en communication et en relations humaines. D’où l’utilité d’un salon tel que « Welcome à la maison », qui en est à sa 5ème édition, explique Madly Schenin-King, organisatrice du salon.
Depuis la première édition en 2017, les constats sont les mêmes. La location saisonnière est un milieu qui plait et il faut se mettre au fait de pas mal de choses, car le loueur est comme un chef d’orchestre. Il lui est demandé d’être formé sur pleins de standards et de techniques et en participant à ce salon, il s’actualise
Un besoin d’information concernant le secteur de location saisonnière qui est justement en plein essor. Madly Schenin-King soutient qu’à ce jour, le nombre d’unités référencées a doublé en 6 ans.
Lors de la première édition du salon en 2017, il y avait 3500 unités référencées, aujourd’hui on en recense environ 9000
Au niveau des zones attractives, celle qui attire le plus est le sud de l’île. Le Cap Nord et le centre arrivent respectivement en deuxième et troisième position.
En termes de canaux de distribution, Airbnb domine totalement les autres plateformes, avec des loueurs « en voie de professionnalisation », soutient Madly Schenin-King.
Même si les loueurs ne vivent pas encore de leur activité, il y a cette idée que pour satisfaire le client, ils investiront dans la qualité
Un Cap Nord compétitif
Avec l’inscription de la montagne Pelée et des pitons du Carbet au patrimoine de l’Unesco, Saint-Pierre vient d’acquérir un nouvel argument touristique. Une démarche que la ville tient visiblement à accompagner, soutient Christian Rapha, maire de la commune.
Nous avons une opération programmée d’amélioration de l’habitat qui va permettre aux investisseurs de récupérer des maisons fermées depuis des années et d’avoir un accompagnement financier pour la réhabilitation
Le maire revient également sur l’appartenance de la commune au réseau nommé « Petite ville de demain ».
Nous faisons partie du réseau « petite ville de demain » avec Trinité, le Carbet et Sainte-Marie. Dans ce cadre, il y a des dispositifs de défiscalisation qui permettront de mener à bien ce genre de réalisations
Des dispositifs qui apportent aide et accompagnement aux locateurs du cap Nord, alors que certains se disent en difficulté.
Comme l’explique Manuel Baudouin, propriétaire d’une maison en location saisonnière à Saint-pierre, ces projets sont possibles mais doivent être accompagnés.
Ce sont des projets très lourds. Plus nous les voulons qualitatifs et plus ils sont onéreux. Le Nord Caraïbe n’est pas encore dans les destinations réflexes des touristes. Donc pour qu’ils viennent, nous ne pouvons pas leur demander des tarifs qui correspondent aux investissements que nous devons faire. En d’autres termes, ces investissements sont appelés à être déficitaires s’ils ne sont pas aidés
Pour aider les loueurs du secteur Nord, selon Manuel Baudouin, il serait important que l’article 244 du gouvernement et l’aide du Feder (Fonds européens de développement régional) se mettent à fonctionner de "façon fluide".
Aujourd’hui il y a un guichet du Feder qui n’est pas encore ouvert à cause des retards
A ECOUTER : Le reportage complet d'Yva Gelin