France-Antilles sera (sauf rebondissement) liquidé jeudi
Les sociétés du groupe France-Antilles seront vraisemblablement liquidée jeudi matin par le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France. Hier (mardi 9 mai 2017), la direction et les salariés ont demandé la liquidation avec maintien de l'activité. Trois repreneurs sont sur les rangs.
Mardi après-midi, les salariés et la direction de France Antilles Martinique ont déposé une demande de liquidation de la dizaine d'entreprises qui composent le groupe avec maintien d'activité de 2 mois.
Le Tribunal de Commerce de Fort-de-France décidera jeudi (11 mai 2017) de la poursuite ou non de la procédure. Selon toute vraisemblance la liquidation sera prononcée. Il s'agit d'une procédure de liquidation-cession.
Conscients de la nécessité du processus pour faciliter la reprise des sociétés du groupe les employés de Martinique sont très inquiets quant leur avenir. Après le massif plan social de 2015, les salariés s'attendent à de nouvelles suppression de poste lors du rachat de l'entreprise. Ils étaient une dizaine de salariés à s'être présentés au tribunal pour assister à l'audience. Un représentant du personnel de France-Antilles Guadeloupe était également présent.
"Pour le moment nous n'avons pas d'opinion engagée. Nous avons transmis les trois offres de reprises à nos conseils. Il faut analyser les offres sur le volet social, sur le modèle économique, sur la politique d'investissement, sur l'aspect industriel. Nous avons mandaté le cabinet Syndex avec les salariés de Guadeloupe", explique Christophe Laventure, représentant du personnel de France-Antilles Martinique.
Parmi les trois offres, deux proposent la reprise de la totalité des sociétés. 314 salariés sont concernés. Le troisième repreneur a pour projet de reprendre une seule société. Un des repreneurs potentiel n'est autre que la petite fille de Robert Hersant dont la famille est toujours propriétaire du journal.