Une association pour les victimes de la route et d’accidents médicaux en Guadeloupe
Les victimes d'accidents de la circulation et d'accidents médicaux se retrouvent souvent face à un mur quand elles souhaitent faire reconnaître leur préjudice. Pour les accompagner, une antenne guadeloupéenne de l'association nationale Victimes Solidaires a été créée. Sandrine Rancelli, victime elle-même, en est à l'origine.
Sandrine Rancelli a été victime d'un aléa médical. En 2017, suite à un prélèvement osseux, elle contracte au bloc une maladie nosocomiale qui lui laissera un dommage irréparable.
J'ai eu une perte de muscles, de tendons, une perte de mobilité au niveau de ma jambe
Sandrine cherche à comprendre ce qui s'est passé lors de cette opération et surtout à qui incombe l'erreur. Dans cette quête, elle se retrouve confrontée à des murs de silence. Au fil des mois, elle amasse une somme importante d'informations juridiques et médicales et recrute un avocat qui portera l'affaire au tribunal.
Un accompagnement des victimes
En 2020, elle obtient gain de cause. Le préjudice est reconnu et c'est pour éviter aux victimes d'erreurs médicales et d'accidents de la route de se retrouver démunies qu'elle a créé l'antenne régionale de Victimes Solidaires.
Ce site a été créé pour déjà donner des informations parce qu'il est complet. C'est plus de 300 pages d'information, d'éclairage. L'association elle-même est composée d'avocats, d'enseignes, d'assistantes sociales. Effectivement, tout le monde n'est pas basé en Guadeloupe, mais on travaille quand même tous ensemble.
L'antenne régionale de Victimes Solidaires a quatre ans d'existence. Elle a été créée en pleine crise sanitaire. Avec l'appui de l'association mère, une mine d'informations est à disposition sur le site internet pour aider tous ceux qui sont victimes et qui, la plupart du temps, se retrouvent seuls face aux institutions.
√ Vous pouvez contacter l'association en envoyant aussi un mail à victimessolidairesguadeloupe@gmail.com ou contacter Sandrine Rancelli au 06 90 40 37 40
À ECOUTER Le reportage de Naïza Rippon