Le service État civil de la ville de Fort-de-France à l'arrêt
C’est la conséquence d’un débrayage lancé hier (11 septembre) par la CGTM SOEM FSM pour soutenir une des employées du service administratif qui aurait été victime d’une agression en début de mois.
Le 4 septembre dernier, Guylene Rosine a été victime d'une agression sur son lieu de travail. Une administrée s'en est prise à elle, l'accusant d'être responsable du placement de ses enfants par les services sociaux.
Une salariée sous le choc
Malgré les tentatives d'apaisement de Guylene, l'administrée et surtout son fils l'ont prise à partie.
Guylene Rosine :
Il m'a dit « vous pouvez fuir à l'intérieur de la mairie, mais quand vous serez à l'extérieur, j'ai vu votre visage, je connais votre nom et je vais régler votre affaire à l'extérieur ». Donc j'étais choqué, bien sûr. Tétanisée parce qu'il parlait avec une extrême violence. Frappant sur la vitre, sur le comptoir. J'ai porté plainte, j'ai fait tout ce qu'il y avait à faire. Maintenant c'est sûr que je suis arrêtée. C'est vrai que ce n'est pas évident pour moi d'aller à la mairie.
Pour plus de sécurité
Hier, la CGTM SOEM FSM a pu rencontrer l'élu en charge du personnel. Deux agents de sécurité devraient être déployés durant trois mois pour rassurer le personnel. La question d'un SAS de sécurité a également été abordée au cours de la réunion.
Le syndicat reste mobilisé en attendant l'arrivée effective de ces agents. « Nous dénonçons énergiquement ce qui s'est passé au guichet Gran moun la semaine dernière. Maintenant, nous ne sommes pas tombés d'accord avec la direction parce que la charge du personnel nous a promis deux agents de sécurité pendant trois mois. On attend de voir l'arrivée des agents de sécurité pour sécuriser le lieu de travail des agents de la ville de Fort-de-France », indique Daniel Gromat, secrétaire général de la CGTM SOEM FSM. Pourle syndicat, cet incident illustre une problématique globale d'insécurité.
Daniel Gromat au micro de Clara Vincent :