Tolérance zéro sur les vitres teintées prévient le procureur
Les policiers et les gendarmes peuvent désormais verbaliser les automobilistes qui ne respectent pas la réglementation sur les vitres teintées à l'avant des véhicules. Les autorités promettent une tolérance zéro.
Le décret interdisant les vitres teintées est appliqué à la lettre depuis 4 jours chez nous.
Il est vrai que cette loi avait fait couler beaucoup d'encre au 1er janvier 2017 lors de sa publication. En Martinique des conducteurs regroupés en association étaient même montées au créneau pour protester contre cette loi. Une pétition en ligne avait circulé pour demander une dérogation pour notre île.
Le procureur de la République avait entendu ces doléances. Pendant 6 mois il était proposé aux automobilistes de se mettre en règle sans être verbalisés. Désormais ce n'est plus le cas. "Depuis le 1er juillet, il y a bien verbalisation des personnes qui ne respectent pas encore cette réglementation concernant l'opacité maximum des véhicules. La règle en vigueur : les vitres avants d'un véhicule ne doivent pas dépasser une opacité de 30%", explique Renaud Gaudeul, procureur de la République.
Moins 3 points et 135 euros d'amende
Une amende de 135 euros et un retrait de 3 points sur le permis de conduire sont prévus en guise de sanction.
"Cette réglementation n'est pas le fruit du hasard. Elle trouve sa source dans le fait que cette opacité trop élevée des vitres avant pouvait générer des accidents notamment la nuit. Il s'agit également de lutter contre l'impunité de certains conducteurs qui teintent leur vitre pour ne pas être identifiés par les forces de l'ordre", souligne le procureur.
Vendredi dernier (30 juin 2017) les gendarmes ont mené une ultime opération de prévention à Schoelcher avant le début de verbalisations. "Au cours de ce service, les militaires de l’Escadron Départementale de Sécurité Routière ont remis 35 régularisations pour l’infraction relative à l’opacité des vitres avant sur les véhicules", ont indiqué les forces de l'ordre.