Sécurité maritime en Martinique : plusieurs services de l’État bientôt regroupés

Par 25/07/2023 - 13:45

Une expérimentation va être lancée à partir de septembre. Les moyens opérationnels du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Antilles-Guyane (Cross AG), de l’Action de l’Etat en Mer (AEM) et des douanes seront regroupés pour une meilleure efficacité dans la lutte contre les trafics notamment.

    Sécurité maritime en Martinique : plusieurs services de l’État bientôt regroupés

A l’occasion de la conférence de presse sur la sécurité du Tour des yoles hier (lundi 24 juillet), la préfecture de Martinique a annoncé le regroupement des centres opérationnels des trois entités qui travaillent en mer : le CROSS AG (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Antilles-Guyane), l’AEM (l’Action de l’Etat en Mer) et les douanes.

Une phase de test est en cours, et des discussions débuteront réellement en septembre pour concrétiser sa mise en place.

Cette expérimentation sera une première. Tout est parti de constats et de retours d’expériences de terrain. Jusqu’à présent, les informations n’étaient pas systématiquement échangées entre les services, ce qui pouvait freiner leur efficacité en terme de sécurité, dans la lutte contre le trafic dans nos eaux territoriales exemple.

Fiches de postes créées et des moyens alloués

Jean-Christophe Bouvier, le préfet de la Martinique, précise l’intérêt de ce projet de regroupement.

Aujourd’hui, on a trois entités qui disposent chacune de leur propre centre de surveillance maritime mais qui ne l’utilisent que pour leurs propres finalités. Or, sur une île, il nous faut chercher à améliorer l’accès à l’information car plus vous avez d’informations, plus vous êtes efficace dans tout le spectre de la sécurité, les stupéfiants etc… 

Pour concrétiser ce regroupement des centres opérationnels, des postes seront créés et pourront s’ajouter aux effectifs déjà présents.

Le bureau de l’Action de l’Etat en Mer sera « interministérialisé » avec l’arrivée d’un gendarme et d’un douanier. Et, dans un second temps, les outils de surveillance maritime seront mieux coordonnés, indique le préfet.

Après la création de ces fiches de postes, des moyens financiers supplémentaires devraient être alloués au niveau national.


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