Blocage : mise à l'arrêt du chantier des Berges de Maniba ce lundi matin

Ce matin (lundi 24 juillet), dans la commune de Case-Pilote, des militants de l'Assaupamar ainsi que des voisins et des conseillers municipaux de l'opposition se sont réunis pour faire part de leur mécontentement vis-à-vis du chantier des Berges de Maniba. 

Ils dénoncent la construction de 63 logements destinés aux personnes âgées car, selon l'association écologiste, l'emplacement du chantier pose problème.

Ce dernier se situe quasiment dans le lit de la rivière comme l'explique Rosalie Gashet, la Présidente de l’Assaupamar : 

Depuis 20 ans, on avait déjà accordé un permis de construire ici pour faire 38 logements et le sous-préfet de Saint-Pierre l'avait annulé parce qu'il disait que l'endroit était inondable et qu'on construisait dans le lit de la rivière. Le promoteur à cette époque, Monsieur le maire, qui n'était pas encore maire, avait perdu devant les deux tribunaux. Dix ans après, on revient avec les Berges de Maniba pour construire non pas 38 logements, mais 67 pour mettre des personnes âgées. L'étude géotechnique hydraulique qui a été faite démontre et certifie que nous sommes dans l'extension des coups de la Rivière. Aujourd'hui, nous ne comprenons pas comment on peut héberger des séniors à un endroit où il y a une zone inondable. Nous disons que ce n'est pas sérieux et que l'étude hydraulique qui a été faite devait être prise en considération, d'autant plus que dans cette étude, on demande au futur acheteur, qui est Ozanam, de vérifier que le merlon qui a été construit, puisqu'on est sur du remblais, ne parte pas. 

Pour l'heure, le maire de Case-Pilote, Ralph Monplaisir, que nous avons contacté n’a pas encore souhaité s’exprimer.