[LA QUÊTE DU CHOCOLAT 2/2] Martinique : la transformation des fèves
La rédaction de RCI s’est rendue dans le sud de l’île pour découvrir comment prend forme un chocolat 100% local et artisanal.
La fabrication du chocolat pour Thomas Lemonier, c’est d’abord la récolte des cabosses. Et, la particularité du créateur de la marque « Le Chocolat O’Tantik », c’est d’aller les récupérer et les choisir lui-même dans les jardins de particuliers.
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Une cueillette à travers plusieurs communes de l’île que nous avons suivie pas-à-pas, à l’Anse-à-l’Âne (Trois-Îlets), dans le jardin d’Yves Bardoux (voir le volet 1 de notre série).
Un processus de plusieurs semaines
Une fois cette première étape franchie et les fèves ainsi récoltées, elles sont dès lors transformées pendant plusieurs semaines pour devenir du chocolat, avec cette autre particularité : ici, rien n’est torréfié. Cette spécificité donne un goût unique au chocolat.
Chaque tablette est constituée des fèves d’une seule commune, pour découvrir la particularité de chacune. Douceur et rondeur à Saint-Joseph. Caractère et profondeur au Marin. Un moyen de valoriser notre terroir auprès des Martiniquais comme des touristes.
C’est au sein de son atelier situé aux Anses d’Arlet que Thomas Lemonier s'adonne à un long et minutieux processus de fabrication, qu'il a détaillé à Adeline Courson, pour RCI.
A ECOUTER Le reportage sur la fabrication du chocolat
En 2022, la tablette de chocolat « Assemblage du Sud » a reçu un prix.
J'ai présenté ce chocolat au concours des « Epicures de l'épicerie fine » à Paris et ça a vraiment bluffé le jury. Je l'aime particulièrement car c'est un peu un concentré de la diversité qu'on peut trouver dans le sud. Souvent, on associe le cacao au nord de la Martinique mais le sud regorge de ressources en cacao. Dans l' « Assemblage du sud, on a Le Marin, Les Anses d'Arlet, Trois-Îlets et Rivière-Pilote, un terroir très fleuri, qui apporte beaucoup de douceur...