Mobilisation en soutien aux élus victimes de violences à Basse-Terre
Ce lundi 3 juillet, les maires étaient invités à se mobiliser en soutien aux élus victimes de violences. Dans le chef-lieu, le maire de la ville et le préfet ont répondu à cet appel.
En milieu de journée, c’est une sirène de police qui a marqué le début de la mobilisation en soutien aux élus à la mairie de Basse-Terre.
Pour l’Association des maires de Guadeloupe, la France traverse actuellement « une crise sociétale » suite au « décès du jeune Nahel survenu à Nanterre lors d’un contrôle policier est un véritable drame qui a entrainé un vif émoi sur tout le territoire et dont « la justice devra vite en élucider les circonstances ». Pour autant, « rien ne justifie les atteintes et les dégradations des édifices publics qui sont nos biens communs », écrit Jocelyn Sapotille. Ni « les agressions dont sont victimes les élus. C’est en ce sens que les maires ont été appelés à se mobiliser ce matin, à l’image de ceux de l’hexagone.
À Basse-Terre, le préfet Xavier Lefort, le vice-président de l’AMG et maire de Vieux-Fort, Eric André et le maire de la commune, André Atallah, ont souhaité prendre part à ce mouvement.
André Atallah, maire de Basse-Terre :
Nous avons décidé d'être solidaires de ce qui se passe dans l'Hexagone. Ça s'est décidé rapidement, c'est vrai, mais ça a été une manifestation simple avec un recueillement. C'est vrai que ce qui s'est passé dans l'Hexagone est un véritable drame. Le décès du jeune Nahel, on en a beaucoup parlé, mais nous dénonçons surtout l'agression que subissent à la fois les élus qui tentent, avec leurs moyens, de porter au mieux leur rôle d'administré.
Pour le maire du chef-lieu, « Quand on s'attaque à une école, à des locaux associatifs, à des transports publics, ce sont nos locaux à nous, ce sont nos édifices publics. Et donc, c'est le citoyen lambda qui, demain, se retrouve en difficulté ».
Dans toute la France, plusieurs mairies ont participé à cette « mobilisation civique ».