16 ans après, l’église de Basse-Pointe enfin rouverte dans la liesse
Près d’un millier de personnes ont assisté samedi 1er juillet à la réouverture de l’église de Basse-Pointe, fermée depuis 16 ans.
L’église de Basse-Pointe a été fermée en 2007 après avoir été endommagée par l’ouragan Dean. Finalement, après 16 ans et de gros travaux de restauration, l’église a été inaugurée en grande pompe ce week-end, en présence de nombreux fidèles. Mais aussi d’élus et des personnalités comme le préfet, Jean-Christophe Bouvier, le président du conseil exécutif Serge Lechimy ou encore la sénatrice Catherine Conconne.
Pour cette restauration lourde, il a fallu allier authenticité et modernité. Marie-Thérèse Casimirius, la maire de Basse-Pointe, se félicite de cette « réhabilitation lourde » avec un édifice désormais ancré dans son temps.
Il faut souligner le professionnalisme des entreprises martiniquaises qui ont bien compris la démarche, l’attente de la population, notamment la Maîtrise d’Ouvrage et l’architecte martiniquaise Pascale Rosemain. Ils ont bien compris les enjeux, notamment des enjeux en terme de préservation du patrimoine. L’église initiale a quand même 360 ans. Il fallait préserver l’authenticité de cette église, tout en la tournant vers la modernité
Elle se réjouit d’un élan collectif ayant conduit à la réouverture de l’église au public ce samedi 1er juillet.
Dès lors que nous avons constaté que l’église était la propriété de la commune, tout le conseil municipal a souhaité se mettre ensemble pour répondre à l’attente de la population. Mon combat pour la réhabilitation lourde de cette église s’est porté sur la lutte contre les inégalités car la commune de Basse-Pointe, au niveau du nord, à la fois Atlantique et Caraïbe, était la seule à ne pas être en mesure de disposer d’un lieu de culte décent
Preuve de l’engouement suscité à Basse-Pointe, près d’un millier de personnes (fidèles et personnalités) avaient fait le déplacement. Une cérémonie organisée avec minutie, comme le précise Marie-Thérèse Casimirius.
Nous avons pu mettre trouver avec le curé une espèce de consensus pour nous permettre de mettre en place quelque chose de bien organisé, de bien pensé, de bien construit pour la population, surtout au niveau de la prévention des risques. Il y a eu une synergie pointoise et à la fois martiniquaise. Il y avait la présence de nombreux élus mais je veux aussi noter la présence d’un jeune prodige pointois, Sébastien Tonnel, au niveau du chant chorale. Je suis très fière de cette synergie de bout en bout. C’est une manifestation qui a duré 3h30, ça a créé une véritable liesse populaire
4,7 millions d'euros : le plan de financement