Journées nationales de la SNSM ce week-end
Aujourd'hui et demain (samedi 24 au dimanche 25 juin), la Société Nationale des Sauveteurs en Mer (SNSM) est mise à l'honneur. L'association de bénévoles agit depuis un peu moins de 30 ans en Martinique.
À l'occasion des journées nationales de la SNSM, les équipes chargées de couvrir l'ensemble du territoire sont mises en lumière.
Pour rappel, la SNSM est une association de sauveteurs dont les missions sont de sauver des vies humaines, en mer, former les sauveteurs et participer aux missions de sécurité civile. Ils peuvent aussi tracter des bateaux qui n’auraient plus d’essence ou rencontreraient un problème technique en pleine mer.
En Martinique, la SNSM est implantée depuis un peu moins de 30 ans. Elle se répartit en quatre stations. Celle de Fort-de-France, de Case-Pilote, du Marin et enfin du François. Elle fonctionne avec le CROSS-AG (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Antilles-Guyane) qui est implanté à Bellevue, à Fort-de-France. Possédant un rayon d’action relativement vaste, ils peuvent intervenir jusqu’à la moitié de l’Atlantique.
Pour pouvoir intervenir rapidement, la SNSM est divisée en plusieurs stations, nous explique Xavier Magin, Président de la SNSM du François :
Sur la partie Caraïbe, à proprement dit, le Marin a beaucoup d'activité, puisque c'est l'un des plus grand port. Case-Pilote et Fort de France travaillent en collaboration avec des moyens nautiques complètement différents. Case-Pilote, c'est un semi-rigide de 7,5 mètres en Coq Alu, donc très rapide, très maniable. Fort-de-France, c'est une vedette de deuxième catégorie, donc des bateaux un peu plus lourds, plus gros, capables de supporter des charges. Et sur la partie Atlantique, c'est un semi-rigide de 9 mètres avec deux/trois centres derrière. Pareil, un bateau exceptionnel et surtout d'une rapidité intéressante.
Le mot d’ordre de la SNSM : « sauver une vie ne doit pas coûter d’argent ». Mais comment trouver un équilibre financier ? :
Les opérations ne sont pas payantes, dans le sens où tout ce qui est lié à la vie, c'est gratuit. Les seules interventions qui vont être payées sont celles de remorquage. C'est une loi maritime, de toute façon, avec un forfait, un taux horaire. Tout est encadré par la préfecture avec un coût horaire. Effectivement, c'est le seul moment où on demande un paiement. Les gens qui sont assurés n'ont pas de soucis puisque c'est pris immédiatement en charge par les assurances. Mais sinon, quand il s'agit d'une victime qui est blessée ou autre, tout est gratuit. Ce sont beaucoup de don et en Martinique, je trouve plus qu'ailleurs, les Martiniquais, sont généreux. Et quand ils comprennent que c'est quelque chose d'important, il en va de la vie de chacun.