Élections sénatoriales : qui sont les candidats déclarés ou pressentis en Martinique ?
Le scrutin qui aura lieu le 24 septembre prochain ne concerne que les grands électeurs. Passage en revue des postulants aux deux postes à pourvoir, occupés actuellement par Catherine Conconne et Maurice Antiste.
Raphaël Séminor investi pour les élections sénatoriales par le PPM : c’est le choix de la reconnaissance du travail accompli au sein du parti, de sa présence sans faille, et de son dévouement lors des joutes politiques.
Pour le PPM en tout cas, les jeux sont faits. Reste à désigner un candidat de l’Allians Matinik. Et, pour l’heure, les candidatures ne se bousculent pas. Bâtir, par exemple, ne semble pas prêt à présenter de candidat et opterait pour un libre choix au 1er tour.
Du côté des autres postulants au poste de sénateur déjà actés, la sénatrice sortante, Catherine Conconne, est évidement sur les rangs afin de briguer un second mandat.
La tâche s’annonce néanmoins plus compliquée qu’en 2017 puisqu’elle a, depuis, pris ses distances avec son ancien parti et fondé le sien.
À noter aussi la candidature du président du SMTVD (Syndicat Mixte de Traitement et de Valorisation des Déchets) et conseiller municipal du Robert, Belfort Birota, soutenu par le RDM. Il était déjà candidat en 2017.
Les pressentis
Un ancien du PPM souhaite, lui, faire cavalier seul cette fois, il s’agit d’Yvon Pacquit, qui était arrivé en 3ème position, il y a 6 ans.
À Peyi A, l’investiture devrait se jouer à la mi-juin. Trois prétendants sont connus : les 2 anciens conseillers territoriaux Richard Barthéléry et Louise Telle ainsi que le jeune Kévin Capron.
Au MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), un nom se détache : celui du maire des Anses d’Arlet, Eugène Larcher. Ce dernier se donne jusqu’au mois de juin pour décider s’il s’engage vraiment dans cette bataille. En attendant, il continue de consulter son entourage.
Enfin, à droite, Les Républicains sont encore en phase de réflexion.
Pour rappel, le scrutin qui doit se tenir le 24 septembre prochain ne concerne que les grands électeurs. C'est-à-dire les députés et sénateurs, les conseillers territoriaux et les conseillers municipaux.