Interpellé après avoir sorti un fusil-mitrailleur à Petit-Bourg
Nous vous l'annoncions déjà, des armes à feu sont de plus en plus saisies lors de contrôles des forces de l’ordre. Mais après les armes de poing automatiques, les gendarmes de Petit-Bourg sont cette semaine tombés sur un cas encore plus inquiétant : un jeune porteur d’un fusil d’assaut lors d'une rixe. Interpellé, ce dernier a écopé de 4 ans de prison ferme en comparution immédiate ce vendredi.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une patrouille de gendarmerie fait une ronde sur la commune de Petit-Bourg. Quand elle passe à proximité d’un bar situé dans le bourg de la commune où débute une rixe. Les militaires aperçoivent un jeune, porteur d’une arme à feu et pas des moindres : un fusil-mitrailleur considéré comme arme de guerre de catégorie A. La détention est strictement prohibée en France, l’armée et les forces de l’ordre uniquement peuvent en posséder.
Dans la cohue et la fuite avant l’interpellation, le suspect réussi à faire passer à autrui l’objet illicite. Mais pas de doute sur la nature puisque l’enquête menée ensuite, a permis de l’identifier sur les réseaux sociaux, notamment pour avoir servi dans des clips de rap. En effets, les détenteurs aiment souvent s’afficher avec et se font souvent ainsi prendre.
Déféré puis jugé en procédure de comparution immédiate, le jeune homme a au final écopé de 4 ans de prison ferme avec un mandat de dépôt à l’audience. L’affaire aurait pu très mal se terminer si les gendarmes n’avaient pas fait preuve de sang-froid ce soir-là, les mitraillettes n’étant pas des jouets. Notez que l’arme n’a pas été retrouvée, des recherches sont donc en cours afin de la saisir au plus vite.