Il menace de mort ses voisins, frappe les gendarmes, il est finalement condamné

Par 02/11/2017 - 06:50 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:18

Un conflit de voisinage sur les hauteurs de la Lézarde le week-end dernier, s’est terminé devant le tribunal correctionnel de Pointe à Pitre. Un homme d’une quarantaine d’année, qui avait menacé de mort ses voisins et frappé les gendarmes venus le maîtriser, a été condamné à un an et demi d’emprisonnement.

    Il menace de mort ses voisins, frappe les gendarmes, il est finalement condamné

C’est l’histoire d’un conflit de voisinage qui durait depuis trop longtemps, sur les hauteurs de la Lézarde à Petit-Bourg. Un conflit vieux de 15 ans, entretenu par l’individu de 45 ans, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de PTP mardi pour avoir été trop loin. Dimanche après-midi, le quadragénaire pourtant cousin de ses voisins, va passer la ligne jaune. Les insultes proférées jusqu’ici, vont vite faire place aux menaces de mort, obligeant la famille importunée à appeler les gendarmes.

Les gendarmes se servent de leur taser

Arrivés sur place vers 16h, les militaires vont subir le même traitement. Mais plus grave, l’un d’entre eux sera violemment frappé au thorax, par l’individu très alcoolisé. Un autre gendarme sera légèrement blessé. Et c’est après qu’ils aient fait usage de leur taser, que le voisin violent sera maîtrisé. L’homme déjà connu de la justice pour des faits antérieurs d’outrage et de rébellion, a exprimé ses regrets à la barre, reconnaissant avoir un sérieux problème avec l’alcool. Les parties civiles, pour leur part, ont décrit une situation devenue invivable et revendiquer le droit d’être en paix à leur domicile. Dans ces réquisitions, le ministère public a demandé une peine de 18 mois d’emprisonnement, assortie pour moitié d’un sursis mise à l’épreuve, interdiction de détenir une arme pendant 5 ans. Ce à quoi, la défense a opposé que ce quadragénaire avait davantage besoin de soins, que d’une peine de prison. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à une peine de 18 mois d’emprisonnement assortis d’un sursis mise à l’épreuve de 2 ans, avec obligation de soins et interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.


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