Le baliseur « Pointe d'enfer » sera remplacé au mois de juillet

Par 12/04/2023 - 07:00 • Mis à jour le 12/04/2023 - 09:07

Atteint par une forte corrosion de sa coque, le navire n'est plus utilisable. Essentiel à la sécurité en mer, le « Pointe d'enfer » sera remplacé au mois de juillet.

    Le baliseur « Pointe d'enfer » sera remplacé au mois de juillet

Après 20 ans de bons et loyaux services, le baliseur "Pointe d'enfer" a été mis au sec. La coque du navire est attaquée par la corrosion.

"Le baliseur a fait l'objet d'une visite technique et ce qui a été observé, ce sont des problèmes de corrosion auxquels on ne s'attendait pas sur la coque", explique Nicolas Le Bianic, directeur de la Mer en Martinique.

L'administration a donc été confrontée à un choix : réparer ou remplacer. Moins onéreuse, c'est la seconde option qui a été retenue. "Le nouveau baliseur est prévu d'arriver en Martinique au début du mois de juillet, le temps de sa livraison", indique le directeur de la mer.

"Il s'agit d'un bateau de 20 mètres, un peu plus long, que le Pointe d'enfer. C'est un navire qui est déjà exploité sur la côte nord de la Bretagne", précise Nicolas Le Bianic. Le navire sera acheminé en Martinique par voie maritime.

127 aides à la navigation en Martinique

En Martinique, 127 aides à la navigation maritime sont réparties, dont 40 % sur la côte Atlantique et 60 % sur la côte Caraïbe de l'île. Des dispositifs qui sont respectivement sous la responsabilité de l'Etat, de la CTM et des communes.

Néanmoins, c'est l'équipage du Pointe d'enfer qui s'occupait de la maintenance de l'ensemble des installations. Ces travaux font l'objet de conventions avec les collectivités et sont soumis à rémunération. Forcément, l'absence de ce bateau complique l'entretien des balises et des signalisations maritimes autour du territoire martiniquais.

En attendant l'arrivée de la nouvelle embarcation spécialisée, c'est le baliseur de Guadeloupe, le Kahouane, qui vient régulièrement effectuer les réparations nécessaires sur les bouées de signalisation du littoral martiniquais.

Des missions qui ne suffisent pas néanmoins à régler rapidement les incidents qui surviennent sur certains dispositifs.

"À l'entrée du port de Grand-Rivière, il y a une balise qui s'est déplacée. Nous avons apporté un appui technique à la municipalité en lui conseillant d'avoir recours à une société privée", confie Nicolas Le Bianic.

 


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