Les grévistes du PNM mis en demeure de regagner leur poste
Malgré le déblocage des sites du Parc Naturel de Martinique, la grève se poursuit pour certains salariés du satellite territorial. Mais au bout de 69 jours de conflit, un nouveau front s'ouvre. Le Président de la structure a demandé aux grévistes de regagner leur poste de travail dans les plus brefs délais. En cas de refus, ils pourraient être licenciés.
Le bureau exécutif du PNM s'est réuni lundi après-midi (18 décembre 2017) pour faire le point sur la situation du parc, aborder le recrutement du futur DGS et échanger avec le personnel non gréviste.
Une rencontre à laquelle Eric Picot secrétaire général de la CFDT a été invité à l'inverse des autres syndicats qui soutiennent le mouvement démarré depuis 69 jours.
Par ailleurs, la commission du CHSCT doit rencontrer une inspectrice du travail en vue de mettre en place une médiation entre la direction du PNM et les agents grévistes.
À l'issue de cet échange, chaque partie présente est ressortie rassurée. Sauf les grévistes, absents, mais pas oubliés par le président du PNM avec qui ils sont en conflit ouvert. Ces derniers ont en effet reçu récemment une mise en demeure de justifier leur absence depuis le 11 octobre dernier et de reprendre le travail sous peine de radiation à compter de ce mardi.
Dans un courrier envoyé en recommandé avec accusé réception en date du 15 décembre dernier Louis Boutrin, président du PNM met en demeure des agents grévistes de justifier leur absence et de reprendre le travail. Une démarche légale selon l'élu mais qui ne convainc pas d'autres juristes.
Les précisions de Peggy Saint-Ville :
En réaction, les grévistes ont porté l'affaire devant le tribunal administratif de Fort-de-France. Le dossier doit être examiné ce mardi après-midi.