Fin de la grève à EDF PEI, un accord a été signé
Ce vendredi soir (17 février) marque la fin du conflit à la centrale d’EDF PEI à Jarry (Baie-Mahault). Un accord a été signé suite aux négociations menées entre les deux parties à la préfecture à Basse-Terre.
Après 61 jours de grève à la centrale EDF PEI de Jarry à Baie-Mahault, un accord partiel a enfin été signé entre l’Union des travailleurs et la direction ce vendredi soir. Après un marathon de 14 heures de négociations ce jeudi, les discussions ont repris dans l’après-midi et une entente a été trouvée entre les deux parties à la préfecture de Basse-Terre.
Le préfet Xavier Lefort a d’ailleurs salué cette sortie de crise :
Il y a eu des efforts de fait des deux côtés et je les en remercie. Raison a été gardée, la priorité a été donnée à nos concitoyens parce que l'enjeu était bien un enjeu de santé, de sécurité de nos concitoyens. L'affaire avait trop duré.
De retour en Guadeloupe pour poursuivre les négociations cette semaine, le président d’EDF PEI, Frédéric Maillard s’est dit satisfait du protocole signé.
Nous avons trouvé un accord et donc je suis très satisfait que nous ayons pu signer un protocole de fin de conflit. Cet après-midi, nous avons effectivement répondu aux 19 points de revendications portées par la FE CGTG avec de nombreuses avancées en ce qui concerne la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés.
Un accord partiel
Toutefois, ce mouvement social devrait trouver une suite auprès de la justice en ce qui concerne le volet financier comme l’a confirmé Jimmy Thélémaque secrétaire FE CGTG sur notre antenne.
Le chiffrage qui nous a été présenté n’était que parcellaire. Pour le reste nous irons au tribunal
Si les uns et les autres ont trouvé un consensus pour le respect du droit du travail et notamment les heures travaillées et les heures de récupération, il subsiste encore un désaccord profond sur les indemnités compensatrices.
En effet, EDF PEI accorde 560 000 euros aux agents en grève alors qu’ils réclamaient 4 millions d’euros pour la centaine de salariés concernés.