Une journée technique sur la prévention des déchets
Mieux tirer profit des opportunités offertes par la filière du recyclage et de réemploi des déchets. C’est l’un des objectifs de la journée technique sur la prévention des déchets et le lancement en parallèle, d’un appel à projets dédié, organisée ce mardi. Initiative conjointe de la région, du département et de l’ADEME. Ce séminaire se déroule depuis ce mardi matin, au centre Rémy Nainsouta. L’ADEME estime que le développement du réemploi, de la réutilisation et de la réparation (3R) permettrait de créer de nombreux emplois. Les enjeux socio-économiques sont donc majeurs. D’où le thème générique de ce séminaire : « Prévention des déchets en Guadeloupe » Cap sur le réemploi !
Une journée technique sur la prévention des déchets se tient ce matin à Pointe-à-pitre. Ces deux événements visent à préparer la Semaine européenne de réduction des déchets du 17 au 25 novembre prochain, rendez-vous incontournable pour la promotion des actions de prévention des collectivités et associations. Au programme : témoignages et retours d’expérience sur les recycleries, un atelier de co-construction d’une recyclerie et des ateliers de préparation d’actions de sensibilisation et de communication. Lors du séminaire qui se tient à la salle Rémi Nainsouta, la Région Guadeloupe, le Département et l’ADEME lanceront un appel à projets invitant les collectivités, les entreprises et les associations à développer des actions concrètes sur la prévention des déchets.
Deux types de projets
Deux types de projets sont concernés : le financement d’actions de sensibilisation des publics aux enjeux et aux gestes de la prévention des déchets dans le cadre de la SERD et les projets de création d’une recyclerie. Les candidats auront jusqu’au 25 mai 2018 pour déposer leur dossier auprès de l’ADEME. Pour cette 3e édition de leur appel à projets, la Région Guadeloupe, le Département et l’ADEME ont choisi de mettre l’accent sur la création de recycleries. Celles-ci contribuent au prolongement de la durée de vie des produits et participent à la réduction de la consommation de ressources et de la production de déchets. L’ADEME estime que le développement du réemploi, de la réutilisation et de la réparation (3R) permettrait de créer jusqu’à 200 000 emplois en France. Les enjeux socio-économiques sont donc majeurs. Or, la Guadeloupe, qui comptait dans le passé une multitude de métiers liés à la réparation (dépanneurs, cordonniers, ébénistes, affûteurs, maroquiniers…) est très rapidement passée à un modèle de consommation de masse, privilégiant l’import de marchandises.