Les chauffeurs de taxis collectifs craignent pour leur avenir après le remodelage du réseau Mozaïk
L'USET, syndicat des chauffeurs de taxis collectifs, a organisé hier une prise de parole sur le parking de la Pointe Simon. Ces transporteurs de voyageurs craignent de subir le même sort que les sous-traitants du réseau Mozaïk qui selon eux ont éjectés du marché.
Un des deux syndicats de taxis collectifs, l'USET a tenu à s'exprimer sur le conflit de bus qui se poursuit depuis 10 jours maintenant.
Les chauffeurs de ce corps de métiers se disent inquiets de la façon dont le nouveau marché est mis en place sans considération pour les entreprises qui ont été écarté.
Richard Marie-Reine, secrétaire Général de l'USET s'inquiète de l'avenir de sa profession. Selon lui ce qui arrive aux sociétés sous-traitantes pourrait bien arriver aux taxis dans quelques années. "Maintenant avec le transport unique, c'est le président Marie-Jeanne qui est responsable de Mozaïk, de l'Espace Sud et des taxis aussi. Tous les transports sont dans sa main et sa nous inquiète. Cela veut dire qu'en 2023 les contrats de Mozaïk et de Sud Lib seront remis en jeu. Il y a des micro d'entreprises qui sont allés à l'appel d'offre et leur contrat s'est déjà terminé alors qu'ils ont acheté des bus neufs. On aurait du prolonger leur contrat jusqu'en 2023. ça nous inquiète nous aussi par rapport au TCSP. Où est notre place ?", se demande Richard Marie-Reine.
Justement concernant leur avenir, il affirme : "on nous dit qu'on va devoir s'arrêter à Carrère. Ce n'est pas nous qui avons demandé à partir. Nous avons des entreprises déclarées. On nous donne une aide de 80 000 euros pour partir mais on veut qu'on évalue nos fonds de commerce avant de s'intégrer dans quoique ce soit".