Tropiques Atrium : la biennale internationale de danse est de retour

Par 22/04/2022 - 18:32 • Mis à jour le 26/04/2022 - 19:55

L'édition 2020 n'avait pas pu avoir lieu pour cause de pandémie. La Biennale Internationale de Danse de Martinique fait cette année son grand retour. Depuis jeudi 21 avril et jusqu'au 7 mai 2022, à Tropiques Atrium, à la Salle Mobile au (Saint-Esprit) et au Domaine de Tivoli. Un programme aux thématiques variées mêlant danse, cinéma et master classes.

    Tropiques Atrium : la biennale internationale de danse est de retour
Le spectacle "Omma" du chorégraphe français Josef Nadj, samedi 30 avril 2022 à 19h30, salle Aimé Césaire - Tropiques Atrium

Après deux ans de crise sanitaire - ponctuée de confinements et de couvre-feu -  l'agenda culturel de la Scène nationale peut enfin relancer la Biennale Internationale de Danse Martinique, un rendez-vous de référence dont la création remonte à 1999. Cette nouvelle édition s'annonce être un espace de rencontres entre créateurs et publics. Des artistes  nationaux et internationaux proposeront aux spectateurs d'embarquer dans des découvertes d’esthétiques. L'occasion également, de porter un regard sur les créations des compagnies Martiniquaises (Christiane Emmanuel, Artefact,...) 

Un programme tout neuf

S'il n'y a pas de fil rouge défini, on peut compter sur une thématique variée abordant la question du genre, la tradition ou encore l'inceste. Le tout servi par des techniques toutes aussi diverses, comme ces master classes données par des figures internationales de la danse telles que l'américaine Carolyne Carlson ou encore le burkinabe Seydou Boro. Autant de "façons de faire" qui enrichissent les spectacles, à l'image du mapping de Ludovic Party, ce martiniquais vivant en Italie.

Frédéric Thaly, chargé de la communication de Tropiques Atrium explique la portée de cette nouvelle programmation :

C'est aussi, à travers la danse, le moyen pour les artistes de questionner le public et de l'interpeller. Je pense notamment à la rencontre sur l'identité Martinique-Afrique avec Christiane Emmanuel. 

Une mention spéciale pour nos danseurs locaux 

Cette biennale est une vitrine sur le travail de nos artistes locaux qui durant ces années de stand-by ont pu parfaire leur art, s'inspirant des changements sociétaux. À l’image de la danseuse emblématique de Bèlè La Sosso qui a choisi de performer autour de la gestualité traditionnelle, dans une conférence dansée. Frédéric Thaly encourage le public à venir nombreux retrouver les danseurs et chorégraphes de chez eux : 

La conception du programme a été compliquée puisqu'on était dans l'attente. On se retrouve deux ans après et on est très contents avec cette volonté de mettre en avant les compagnies martiniquaises qui ont beaucoup travaillé et créé.


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